Mirabeau : les véritables raisons de son exclusion du Panthéon

Paris, le 2 avril 1791 au matin. Dans sa maison du 42, rue de la Chaussée-d’Antin, Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, rend son dernier souffle. La capitale pleure le président de l’Assemblée, « l’orateur du peuple ». Une foule immense se dirige vers son domicile pour lui rendre un dernier hommage. Condorcet, La Fayette… tout le gratin de la Révolution est là ! Les éloges pleuvent. Rien d’étonnant, Mirabeau n’est pas n’importe qui. C’est le héros de juin 1789, celui qui répondit au représentant du roi ordonnant aux députés de quitter la salle du Jeu de paume à Versailles : « On ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes. »

Maintenant, il faut trouver une nécropole à la hauteur de ce champion de la Révolution. Ça tombe bien, le duc de La Rochefoucauld a une idée. Et si on faisait de l’imposante basilique Sainte-Geneviève, commandée par Louis XV à l’architecte Soufflot et achevée deux ans plus tôt, le tombeau de Mirabeau ? Mieux, pourquoi ne pas la transformer en un panthéon pour les personnalités remarquables de la nation ? Vendu ! Dès le 4 avril, le décret est approuvé. Vite, on grave au fronton de l’ancienne église l’inscription « Aux grands hommes la patrie reconnaissante ». Le Panthéon que l’on connaît, où reposent notamment Jean Moulin, Louis Braille, Victor Hugo, Bougainville, Marie Curie et Simone Veil, pour ne citer qu’eux, est né. Le monstrueux visage de Mirabeau, déformé par la petite vérole, disparaît dans un cercueil de fer. Les funérailles ont (...)

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