Michel Sardou dédicace ironiquement « Je vais t’aimer » à Sandrine Rousseau pour l’un de ses derniers concerts

« Je vais vous chanter une chanson qu’on ne pourrait plus écrire », a lancé le chanteur pour introduire son titre. Michel Sardou regrette le temps d’avant.

CULTURE - Ce sont, en théorie, ses deux derniers concerts à Paris. Ces samedi 16 et dimanche 17 mars, Michel Sardou achève sa tournée Je me souviens d’un adieu devant 20 000 spectateurs à la Défense Arena. À 77 ans, il devrait encore se produire deux fois, à Clermont-Ferrand et Brest, ces concerts ayant été reportés pour des soucis de santé.

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« Vous me faites un peu peur », a-t-il lancé samedi soir après avoir entamé son show parisien par Les Lacs du Connemara, tube des années 70 qui est revenu sur le devant de l’actualité l’an passé après une déclaration de Juliette Armanet.

Puis vient le moment de Je vais t’aimer et d’une sortie qui mettra mal à l’aise une partie de ses fans. « Je vais vous chanter une chanson qu’on ne pourrait plus écrire aujourd’hui. Un jeune homme qui pose sa main sans son consentement sur la main d’une femme, c’est garde à vue direct, affirme Michel Sardou, semblant regretter le temps d’avant. J’en ai bien profité mais pour les jeunes de maintenant, ça ne va pas être de la tarte. »

Et le chanteur d’adresser une pique à la députée écologiste Sandrine Rousseau avec qui le différend ne date pas d’aujourd’hui. « Je ne suis pas féministe non plus, les féministes m’emmerdent, #Metoo par exemple, c’est dangereux », avait-il déclaré en janvier 2023 sur BFMTV, ajoutant : « je ne suis pas déconstruit du tout et je ne veux pas qu’on me déconstruise ».

La députée lui avait répondu en publiant sur Twitter une photo d’elle prise lors d’une manifestation.

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