Metz: "J’ai compté les minutes", Bölöni a tremblé jusqu’à la dernière seconde pendant le festival de Lorient

Metz est passé tout près du scénario catastrophe, dimanche. Alors que le club lorrain abordait la dernière journée de Ligue 1 en ballotage très favorable avec trois points d’avance et une meilleure différence de sept buts sur Lorient, la soirée a failli virer au cauchemar. Rapidement menés par le PSG (0-2), les Lorrains ont suivi avec fébrilité le festival de Lorient qui s’est largement imposé face à Clermont (5-0), effaçant son retard au goal average.

"De temps en temps, je demandais le score"

Les Bretons avaient encore besoin d’un but pour laisser leur place de relégable à Metz et prendre celle de barragiste. Mais ils n’y sont pas parvenus et se retrouvent relégués au jeu des confrontations directes avec Metz.

"Au début du match, on ne peut cacher une réalité, chaque minute passée sans prendre de buts nous menait sur le chemin du barrage", a rappelé le Roumain. "On voulait gagner du temps parce que celui qui gagne du temps, gagne la vie. Aujourd’hui, on a réussi à gagner du temps. La consigne était que le temps passe surtout si on réussit à avoir un équilibre et si on garde la balle, d’être opportuniste et de faire une transition vers l’avant. Le PSG a perdu nulle part à l’extérieur et ce n’est pas nous qui... Ça, tu ne le dis pas mais c’est une vérité que tout le monde connait. Malheureusement, on n’a pas réussi à avoir un équilibre en première mi-temps. On a été un peu désorienté après le but venu de nulle part, puis, ils ont continué de nous percer côté droit. J’étais soulagé d’arriver à la mi-temps pour régler quelques choses."

"J'ai félicité les joueurs malgré tout"

"Bien sûr, on a parlé du résultat à Lorient aux joueurs", confie-t-il. Et le scénario du match au Moustoir n’a pas trop incité à l’optimisme l’ancien entraîneur de Nancy, Rennes et Lens. "J’ai compté les minutes, j’ai regardé la montre et de temps en temps, je demandais le score", a-t-il ajouté. "J’étais inquiet, j’attendais la fin du match. Dans le vestiaire, j’ai dit aux joueurs que ce n’était pas normal de les féliciter après un match perdu, mais je les ai félicités malgré tout parce que le fameux équilibre, on ne l’a pas fait parfaitement mais on l’a arrêté (de prendre des buts). Les Parisiens ont eu encore des occasions avec une grande domination mais on a réussi à s’accrocher à cet équilibre. On s’est aussi accroché aux infos qu’on avait de Lorient."

Article original publié sur RMC Sport