Yahoo Actualités Mercato: Xavi l'assure, il n'est pas resté au Barça pour l'argent
La scène remonte au 27 janvier dernier. Sous pression depuis plusieurs semaines, et encore un peu plus après la déroute de son équipe à domicile contre Villarreal (5-3), Xavi annonce sa décision de quitter le FC Barcelone à la fin de la saison.
Arrivé à l'automne 2021 en remplacement de Ronald Koeman et sous contrat jusqu'au 30 juin 2025 avec une année supplémentaire en option, l'ex-milieu de terrain évoque la nécessité d’un "changement de cap". Avec ce départ, il souhaite "apaiser la situation" et en finir avec ce climat "de tension".
"Pas une question d'argent"
Et pourtant, trois mois plus tard, retournement de situation. Ce jeudi midi, c’est au côté de son président Joan Laporta qu’il s’est présenté en conférence de presse pour confirmer ce qui avait fuité la veille dans la presse espagnole: il a finalement décidé de rester et d’aller au bout de son contrat.
Pour justifier ce virage à 360 degrés, certains ont avancé un argument financier. En claquant la porte cet été, Xavi n’aurait peut-être pas été certain de toucher toutes ses indemnités de départ. Il aurait donc préféré poursuivre son aventure pour continuer à percevoir son salaire actuel. De fausses rumeurs à en croire les principaux intéressés.
"Ce n'est pas une question d'ego, ce n'est pas une question d'argent, c'est une question de club, j'aime le Barça. Parier sur la stabilité est fondamental pour les projets. Nous avons parlé avec le président et en deux-trois minutes nous avons compris qu'il s'agissait de la meilleure décision. Ce qui a été dit sur l'argent est totalement injuste, c'était pour me faire du mal", a insisté Xavi en conférence de presse.
Même discours du côté de Laporta: "Cela l’honore et c’est une preuve de plus de son attachement au Barça. Il nous avait dit: ‘Si je pars, je renonce à ma dernière année de contrat.’ Ce n’était pas une question d’argent, comme le savent tous les supporters de Barcelone. Xavi a fait preuve d’une dignité absolue. L’argent n’était pas une condition."
