Meghan Markle « chanceuse » d’avoir été « choisie » par le prince Harry ? Une remarque stéréotypée pour elle

Britain's Meghan, Duchess of Sussex, smiles at the end of the National Service of Thanksgiving for The Queen's reign at Saint Paul's Cathedral in London on June 3, 2022 as part of Queen Elizabeth II's platinum jubilee celebrations. - Queen Elizabeth II kicked off the first of four days of celebrations marking her record-breaking 70 years on the throne, to cheering crowds of tens of thousands of people. But the 96-year-old sovereign's appearance at the Platinum Jubilee -- a milestone never previously reached by a British monarch -- took its toll, forcing her to pull out of a planned church service. (Photo by TOBY MELVILLE / POOL / AFP)

TOBY MELVILLE / AFP

Meghan Markle, le 3 juin 2022, lors des célébrations du jubilé de la reine Elizabeth.

COUPLE - « Tu es tellement chanceuse qu’il t’ait choisie ! » Cette phrase, Meghan Markle l’a entendue un nombre incalculable de fois, après son mariage avec le prince Harry, en 2018. Mais pour la duchesse de Sussex, ces mots sont quelque peu rétrogrades.

« Au bout d’un moment, après l’avoir entendu des millions de fois, on se dit, ’eh bien, je l’ai choisi aussi !’ », raconte la mère d’Archie et Lilibet dans le dernier épisode de son podcast diffusé mardi 6 septembre sur Spotify Archetypes.

« Genré, ’archétypé’, stéréotypé »

« Mais heureusement, j’ai un partenaire qui contredisait ce récit pour moi et disait : ’Ils ont tout faux, j’ai de la chance parce que tu m’as choisi’ », poursuit-elle. « Mais c’est genré, c’est ’archétypé’ et c’est stéréotypé. Et cela alimente simplement cette idée que vous attendez que quelqu’un vous dise que vous êtes assez bien, au lieu de savoir que vous êtes assez bien de vous-même. »

Dans cet épisode, Meghan Markle revient également sur la manière dont se forment les projets d’avenir dès le plus jeune âge, au milieu de schémas déjà tout tracés. Elle se souvient ainsi d’avoir imaginé, à 14 ans, son futur mariage de rêve, dans un magnifique hôtel. « À aucun moment, on ne pouvait se dire : ’Non, mon rêve pour l’avenir est d’être célibataire’. Le message, même dans mon école féministe pour filles, était aussi traditionnel que possible », ajoute-t-elle.

Meghan Markle, habituée à l’exercice, continue à décortiquer les stéréotypes sur les femmes, et c’est bien tout l’enjeu de ce podcast. Dans son premier épisode, elle s’était attaquée aux mots « folle », « diva » et « hystérique », « des mots qu’on entend beaucoup dans les médias, en ligne, dans les maisons ».

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