Mayotte : l’opération Wuambushu 2 devrait bientôt commencer

Démolition d'habitats illégaux dans le village de Longoni, Mamoudzou, dans le cadre de l'opération Wuambushu à Mayotte le 27 avril 2023 (photo d'illustration).  - Credit:Lemor David / Lemor David/ABACA
Démolition d'habitats illégaux dans le village de Longoni, Mamoudzou, dans le cadre de l'opération Wuambushu à Mayotte le 27 avril 2023 (photo d'illustration). - Credit:Lemor David / Lemor David/ABACA

Rebelote à Mayotte. Un an après avoir déjà détruit 700 habitations illégales (sur un objectif de 1 250), les tractopelles devraient de nouveau être à l'œuvre prochainement sur l'archipel. La ministre déléguée chargée des Outre-mer, Marie Guévenoux, doit donner une conférence de presse à ce sujet mardi 16 avril à 10 heures.

En déplacement dans le département le 4 avril dernier, Marie Guévenoux avait évoqué « la lutte contre l'immigration clandestine, des opérations de décasage et des opérations visant à interpeller des chefs de bande » comme les objectifs de cette nouvelle itération de l'opération Wuambushu (« reprise » en mahorais).

Le 24 avril 2023, celle-ci sonnait le début d'une campagne de deux mois afin de lutter contre l'habitat illégal, l'immigration irrégulière et plus généralement l'insécurité à Mayotte.

À LIRE AUSSI Mayotte : le 101e département français peut-il rester français ? Ce premier volet n'avait pas eu les effets escomptés, notamment parce que les Comores voisines, d'où proviennent une grande partie des immigrés clandestins dans la région, avaient refusé de coopérer pour accueillir leurs ressortissants expulsés. D'autre part, la destruction des bidonvilles avait été rapidement empêchée par le tribunal de Mamoudzou, la préfecture de l'archipel.

22 000 personnes ont été expulsées entre avril et décembre 2023, contre plus de 25 000 l'année précédente à titre de comparaison.

Fin du droit du sol

Depuis plusieurs mois, Mayotte connaît en outre une i [...] Lire la suite