Masturbation, cunnilingus, fellation...Les pratiques sexuelles de certains animaux vont vous étonner !

En biologie, la sexualité désigne l’échange de gènes entre des cellules. Mais les premières du genre, des protocellules apparues il y a 3,8 milliards d’années, étaient asexuées. Les méthodes de reproduction étaient simples : les cellules se frottaient, se mangeaient (la phagocytose), se clonaient. Et puis, sans que l’on sache comment ni pourquoi, la différence sexuelle mâle-femelle et des organes spécifiques sont peu à peu apparus chez certaines espèces. De là est née la sexualité au sens restreint, comme fusion de gamètes issus de parents différents.

Les comportements animaux ont été longtemps perçus à travers le prisme déformant de la morale sexuelle, d’origine religieuse. L’épisode du Déluge ("Tu feras entrer dans l'arche deux membres de chaque espèce pour les conserver en vie avec toi. Il y aura un mâle et une femelle"), dans le livre de la Genèse, a nourri l’idée que le vivant fonctionnait par paire, avec la reproduction pour objectif. Il a fallu attendre le XIXe siècle et Charles Darwin pour "remettre de la biologie dans tout cela", selon Thierry Hoquet, philosophe des sciences naturelles. "Darwin explique que rien n’est écrit, qu’il n’y a pas de scénario ou de dispositif providentiel qui voudrait qu’un mâle et une femelle se rencontrent forcément pour se reproduire, explique-t-il. Dès lors, tout est possible." Y compris l’hédonisme, l’infanticide ou le sexe comme activité sociale. "Le sens de cette exposition est de casser les idées reçues", confirme Ali Akbari, chef de (...)

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