Manu Larcenet reçoit le 1er prix Gotlib au Festival du livre de Paris

Le dessinateur Manu Larcenet, ici photographié en avril 2006 dans le Rhône, a remporté le premier « Prix Gotlib » au Festival du Livre de Paris.
Le dessinateur Manu Larcenet, ici photographié en avril 2006 dans le Rhône, a remporté le premier « Prix Gotlib » au Festival du Livre de Paris.

LITTÉRATURE - La reconnaissance d’un rapport filial. Ce samedi 22 avril, le dessinateur Manu Larcenet a reçu le premier prix Gotlib de la bande dessinée, créé dans le cadre du Festival du livre de Paris et qui récompense l’impertinence, ont annoncé ses organisateurs.

Larcenet, 53 ans, a été couronné pour le troisième et dernier tome de sa série Thérapie de groupe intitulé La tristesse durera toujours et publié chez Dargaud. Cette série pleine d’autodérision met en scène un auteur de BD à la recherche de l’inspiration.

Le prix Gotlib de la BD humoristique a été créé par la fille de Marcel Gotlib, Ariane Gotlieb. Elle présidait le jury composé des musiciens Eddy Mitchell, Richard Gotainer et Thomas Dutronc, des comédiens et réalisateurs Alain Chabat, Antoine de Caunes et Albert Dupontel, de l’écrivaine Clara Dupont-Monod et des auteurs de BD Zep et Catherine Meurisse.

La connexion « Fluide glacial »

La BD de Manu Larcenet a été préférée à sept autres albums, dont Un général, des généraux de François Boucq et Nicolas Juncker ou La porte de l’Univers de Daniel Goossens.

Larcenet est devenu un poids lourd de la BD française dans les années 2000 grâce à des oeuvres comme Le retour à la terre, Le combat ordinaire (primé au festival de la BD d’Angoulême en 2004) ou Blast. Auparavant, à la fin des années 90, il a travaillé au magazine Fluide glacial, cofondé par Gotlib.

Ce dernier, également cofondateur du magazine L’Écho des savanes, est décédé en 2016, à 82 ans. Seul ou en collaboration, on lui doit des oeuvres emblématiques de la BD française, dont les séries humoristiques Les dingodossiers et Rubrique-à-brac ou les aventures de Superdupont. Né Marcel Gottlieb en 1934 à Paris, il était devenu Gotlieb à l’état civil (patronyme transmis à ses enfants) et avait comme nom de plume Gotlib, sans le « e ».

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