Manifestations dans de nombreuses villes, alors que l’armée israélienne poursuit ses frappes sur Gaza

Des milliers de manifestants se sont rassemblés, ce samedi 28 octobre, à Londres, pour réclamer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. “Le cortège, qui comportait de nombreux drapeaux palestiniens, est parti des bords de la Tamise et a progressé jusqu’à Parliament Square. Plus de mille policiers étaient mobilisés, selon Scotland Yard”, rapporte The Guardian. Des rassemblements ont également été organisés ailleurs au Royaume-Uni, notamment à Manchester et Glasgow.

À New York, des centaines de personnes, “en majorité juives”, précise The New York Times, ont investi le hall principal de la gare Grand Central afin de protester contre le bombardement de Gaza. La police a dispersé la manifestation et arrêté au moins deux cents manifestants (trois cents selon les organisateurs).

Un grand rassemblement a également eu lieu à Istanbul, rapporte L’Orient-Le Jour. L’occasion, pour le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, de désigner Israël comme une puissance “occupante” et de réitérer sa position selon laquelle le Hamas n’est pas une organisation terroriste. “Je réaffirme que le Hamas n’est pas une organisation terroriste. Israël est un occupant, Erdogan le dit clairement parce que la Turquie ne vous doit rien”, a-t-il notamment déclaré.

D’autres manifestations ont également rassemblé quelques dizaines de manifestants à Beyrouth et plusieurs milliers à Paris – malgré l’interdiction des manifestations pro palestiniennes – alors que les bombardements se poursuivaient à Gaza, où des forces israéliennes étaient toujours présentes plus de douze heures après leur entrée sur le territoire palestinien, selon The New York Times.

La pire nuit pour Gaza

“Les responsables militaires israéliens n’évoquent pas la présence actuelle de troupes à Gaza comme l’invasion à grande échelle qu’Israël menace de lancer. Mais cette incursion constitue la plus importante opération terrestre dans l’enclave depuis l’attaque du Hamas qui a fait plus de 1 400 victimes civiles et militaires”, indique le quotidien américain.

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