Yahoo Actualités Manifestations houleuses autour des politiques scolaires sur les questions de genre
“Des échanges houleux entre manifestants et contre-manifestants ont éclaté dans plusieurs villes, mercredi [20 septembre], au sujet des directives scolaires en matière d’identité de genre”, a relaté Radio-Canada sur son site Internet. Les désaccords portent sur la manière dont les écoles devraient aborder les questions d’identité de genre, et sur la façon dont les enseignants devraient s’adresser aux jeunes transgenres – en utilisant ou nom le pronom et le prénom choisis par l’élève.
Les rassemblements contre les enseignements relatifs à l’identité de genre ont été organisés sous la bannière de 1 Million March 4 Children (“Un million [de personnes] marchent pour les enfants”). Une manifestante vêtue d’un niqab a expliqué à Radio-Canada sa présence dans les rues de Montréal : “Je ne suis pas contre les homosexuels, je suis contre l’éducation sexuelle à l’école.”
Des contre-manifestants ont exprimé leur désaccord en insistant sur la nécessité d’instaurer des politiques inclusives en milieu scolaire, précise la station de radio publique. “C’est important de dire aux enfants que c’est correct d’être ce qu’ils sont”, déclarait ainsi un jeune manifestant, dont la pancarte indiquait “J’ai été exorcisé à 13 ans parce que j’étais gay”.
Arrestations dans quatre villes
Les deux groupes se sont bruyamment affrontés, signale CBC (le département en langue anglaise du groupe de médias public canadien), menant à des arrestations à Ottawa, Halifax, Vancouver et Victoria.
En différents endroits du pays, explique la station, on voit apparaître des mesures exigeant que les jeunes élèves obtiennent un accord parental pour que les enseignants utilisent leur prénom et leur pronom préférés. De telles politiques sont au cœur des manifestations. “Ceux qui s’opposent aux règles de consentement parental affirment que ces politiques constituent une violation des droits des enfants”, note CBC.
Le Premier ministre conservateur de la province du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a déclaré que les parents devaient être informés si leur enfant remettait en question son identité de genre.
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