Malgré son exil, Carles Puigdemont va former son gouvernement

Au terme d'un cafouillage, lundi, la justice espagnole a finalement renoncé à lancer un nouveau mandat d'arrêt européen contre Carles Puigdemont. En déplacement au Danemark, le leader catalan reste donc libre de ses mouvements. Il a pu participer lundi à une conférence à Copenhague. Carles Puigdemont, ex-président catalan : " Le 21 décembre, les Catalans ont adressé un message à l'Europe et au monde : nous ne nous soumettrons pas à l'autoritarisme. Malgré les menaces de Madrid, nous formerons bientôt un nouveau gouvernement. Il est l'heure de négocier. Il est temps d'en finir avec la répression et de trouver une solution politique pour la Catalogne ." Durant la conférence le leader catalan a été plusieurs fois critiqué par les universitaires et poussé dans ses retranchements quant à la légitimité du dernier référendum, quant au rôle des régions dans l'union européenne et sur le populisme véhiculé par certains indépendantistes. Carles Puigdemont : "Ce qui est en jeu ici d'est l'idéal démocratique dans toute l'Europe et pas seulement dans mon pays." Malgré son exil politico-judiciaire, Carles Puigdemont compte bien de nouveau diriger l'exécutif catalan. Lundi, il a d'ailleurs reçu un feu vert formel du parlement à Barcelone pour former un nouveau gouvernement. Faute de pouvoir rentrer en Espagne, le leader indépendantiste a déjà fait savoir qu'il souhait diriger sa région à distance. Avec Agences