Une maladie rare, propagée par des chats, détectée en Grande-Bretagne pour la première fois

Une maladie infectieuse rare, qui provoque généralement de vilaines cloques cutanées chez l’homme, a été détectée au Royaume-Uni pour la première fois. Elle aurait été propagée par le même chat.

Le phénomène est assez rare pour s’y attarder. Une maladie de la peau, transmise par les chats, a été détectée pour la première fois en Grande-Bretagne, une infection nommée sporotrichose brasiliensis qui n'avait jamais, jusqu’à présent, jamais été observée en dehors de l'Amérique du Sud. Au total, comme le relaye le Daily mail, trois Britanniques en ont été victimes, une mère, sa fille et leur vétérinaire. Griffés par le même chat, ils ont souffert de blessures et d’ulcères aux mains, aux poignets et aux bras.

Concrètement, les symptômes commencent par des lésions ou des plaies près de la partie du corps exposée au champignon. L'infection, généralement bénigne, peut également toucher les yeux, les poumons, les os et les articulations. Dans de rares cas, il peut affecter le système nerveux central.

Fort heureusement, les trois victimes sont aujourd’hui complètement rétablies. Elles ont été soignées avec de l’itraconazole pendant plusieurs mois, un médicament pour traiter les infections fongiques. Selon les scientifiques, l’animal responsable de cette triple infection, décédé depuis, avait été sauvé par la famille dans le sud-est du Brésil. Ils l'avaient amené au Royaume-Uni avec eux lorsqu'ils avaient déménagé. Ils n’ont pas précisé la race.

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Une "menace majeure"

Si ces infections restent relativement rares, elles pourraient s'amplifier fortement dans les années à venir. L'Organisation mondiale de la santé affirme qu’elles deviennent une "menace majeure" pour la santé publique, car le changement climatique rend les environnements plus propices à leur développement.

Pour rappel, la sporotrichose se transmet uniquement par une morsure ou une griffure d'un chat infecté. Aucun cas de transmission interhumaine n'a été enregistré. Reconnue comme une épidémie zoonotique (transmission du chat à l'homme) et considérée comme une menace pour la santé publique au Brésil depuis les années 1990, elle s'est depuis propagée à d'autres pays d'Amérique du Sud, comme l'Argentine et le Paraguay.

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