Madame Du Barry, le parcours fascinant d'une courtisane devenue l’égale d’une reine

Excitation à Versailles. Des dizaines de personnes se pressent dans le cabinet royal. Ce 22 avril 1769, la nouvelle favorite du roi va être présentée à la cour. Louis XV, un homme élégant de 59 ans, préside. A ses côtés, le duc de Richelieu semble très nerveux. Le vieux libertin joue gros. Les minutes passent, la tension monte. Le roi s’impatiente. La porte du cabinet s’ouvre enfin. La comtesse Du Barry apparaît, vêtue d’une robe parée de diamants. Sa chevelure est coiffée en un formidable échafaudage, parcouru de plumes, de serpentins et de pierres précieuses. Elle est splendide. Ses ennemis, nombreux dans l’assistance, espèrent la faute. Mais la belle réalise sans difficultés les trois dernières révérences. A 25 ans, elle est la favorite officielle de Louis XV. Un scandale. Car la comtesse Jeanne Du Barry est de la plus modeste extraction. Une putain devenue l’égale d’une reine.

C’est peu dire que Jeanne est mal née. Elle voit le jour le 17 août 1743, à Vaucouleurs, dans la Meuse. Sa mère, Anne Bécu, est une pauvre couturière et son père… un moine ! La misère guette, mais Anne a de la ressource. Elle épouse un domestique avant d’entrer au service de Billard Dumousseaux, trésorier et receveur général de l’Hôtel de Ville. La petite Jeanne grandit dans un univers de riches financiers où elle apprend à se comporter en bourgeoise.

A 17 ans, elle est embauchée dans une boutique de mode réputée et multiplie les amants, sans jamais rougir de ses frasques. Un homme, Jean-Baptiste Du Barry, (...)

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