Macron teste un radar de la gendarmerie durant un déplacement dans le Lot-et-Garonne

Macron n’a pas pu s’empêcher de tester cet outil bien connu des gendarmes (et détesté des automobilistes) - photo d’illustration
CAROLINE BLUMBERG via AFP Macron n’a pas pu s’empêcher de tester cet outil bien connu des gendarmes (et détesté des automobilistes) - photo d’illustration

POLITIQUE - Pour un flash avec toi… Emmanuel Macron est dans le Lot-et-Garonne, ce lundi 2 octobre, pour y parler sécurité et dévoiler les sites d’implantation de 200 nouvelles brigades de gendarmerie. Une promesse (très attendue) de la campagne présidentielle de 2022.

L’occasion pour le président de la République d’échanger avec des membres des forces de l’ordre… et de se prêter à l’exercice du contrôle routier de vitesse. Après avoir embarqué dans un véhicule de patrouille, comme on peut le lire dans le récit de Sud-Ouest, le chef de l’État s’est arrêté sur le bas-côté en compagnie de plusieurs militaires avant de porter un radar mobile à son œil et de viser quelques véhicules.

En Lot-et-Garonne, Macron n’a pas pu s’empêcher de tester cet outil bien connu des gendarmes (Cnews)
En Lot-et-Garonne, Macron n’a pas pu s’empêcher de tester cet outil bien connu des gendarmes (Cnews)

« Emmanuel Macron en a flashé une à 58 km/h, l’autre à 46 », relate le quotidien local, qui ne précise pas la limitation de vitesse en vigueur dans la zone. Une séquence de quelques secondes également relayée par la chaîne d’informations CNews, comme vous pouvez le voir ci-dessus.

Investir le thème de la sécurité

Après ces travaux pratique, sans doute surprenants pour les automobilistes qui ont vu le président de la République - en costume - pointer son radar dans leur direction, Emmanuel Macron a inauguré la nouvelle brigade de gendarmerie Tonneins, au côté notamment de Gérald Darmanin.

En ce qui concerne les annonces, « il y aura entre une et trois ou quatre brigades par département », en métropole et dans les outre-mer, a expliqué l’Élysée en marge du déplacement du chef de l’État. L’objectif de cette nouvelle implantation est de répondre à « l’attente très forte d’une proximité de la police et la gendarmerie » et de « renforcer le maillage territorial. » Certaines brigades seront fixes, dotées d’une dizaine de gendarmes, mais la majorité seront mobiles, avec environ six militaires. Elles se déplaceront en camion entre les différentes communes des territoires les plus « enclavés » de leur département. Les premières seront installées dès novembre et leur création doit s’étaler jusqu’en 2027.

À en croire les enquêtes d’opinion, ce déplacement présidentiel intervient alors que la sécurité reste l’une des priorités des Français, encore marqués par les émeutes urbaines consécutives à la mort du jeune Nahel fin juin. Mais la « réponse immense » promise par Emmanuel Macron après ces violences se fait encore attendre. Plusieurs mesures doivent être présentées le 9 octobre lors du Comité interministériel des villes.

Avec ces nouvelles brigades, ce sera « 2 000 gendarmes de plus dans nos campagnes », s’était félicité Gérald Darmanin au printemps dernier, en précisant que le personnel nécessaire pour constituer ces brigades était d’ores et déjà recruté. Au total, ces créations représentent 2 144 postes de gendarmes supplémentaires, sur les 8 500 créations d’effectifs de forces de l’ordre annoncés par le gouvernement d’ici la fin du quinquennat.

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