« Macho Man », « In the Navy », « Go West » : pourquoi les Village People ne sont pas que les chanteurs de « Y.M.C.A »
Ils seront les stars de l’investiture. Bien sûr, tous les regards seront tournés vers Donald Trump, investi ce lundi comme 47e président des États-Unis. Mais lorsque la mélodie signée de deux Frenchies, Jacques Morali et Henri Belolo, va retentir, le froid polaire qui touche Washington va un peu s’éloigner. Les Village People seront l’attraction de l’investiture. Leur célébrissime tube disco « Y.M.C.A. » (1978) a été incontournable lors de la campagne de Donald Trump. Il n’était pas rare de voir le candidat se déhancher sur ce rythme frénétique, devenant un mème « cool » ou gênant. Question de point de vue. Ce dimanche, il a dansé sur ce morceau vendu à plus de 10 millions d’exemplaires.
« Nous savons que cela fera des mécontents, mais nous pensons que la musique doit vivre sans considération politique », avait justifié sur sa page Facebook le fondateur du groupe disco, Victor Willis. « Notre chanson « Y.M.C.A. » est un hymne mondial qui, espérons-le, pourra rassembler le pays après une campagne tumultueuse et divisée au cours de laquelle notre candidate favorite a perdu. » Profitons de cette (re) mise en lumière pour explorer la discographie du groupe le plus kitsch de la scène disco.
« Macho Man » (1978)
Issu de leur deuxième album, ce titre est un hymne à la virilité addictif et un brin caricatural. « Tout le monde veut un homme viril. Quelqu’un de fort pour comprendre. » Dans la lignée de « Physical » d’Olivia Newton-John, on exalte les corps et les muscles. La mélo...