La lutte contre le changement climatique divise l’opinion occidentale

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Pourquoi cet article

Cette semaine, nous vous proposons cet article de The Economist sur les divisions que suscite la transition verte dans les opinions publiques. On peut définir la transition verte comme le passage d’une économie carbonée (fondée sur les hydrocarbures) à une économie qui s’appuie sur des énergies durables.

Si elle paraît nécessaire, cette transition verte soulève de nombreux débats, qui sont souvent instrumentalisés par des personnalités politiques populistes, comme Donald Trump ou Javier Milei, le prochain président argentin (il prendra ses fonctions le 10 décembre).

Cette question est abordée en terminale dans le thème 5 : “L’environnement, entre exploitation et protection : un enjeu planétaire”.

S’il ne fallait retenir qu’une citation

“Dans les démocraties riches, les politiques en faveur du climat sont confrontées à une vague de réactions hostiles.”

Comme l’a montré, en 2018 et 2019, la crise des “gilets jaunes” en France, les mesures visant à taxer les énergies fossiles pour encourager la transition énergétique peuvent créer un profond fossé dans la société. Selon cet article, si beaucoup reconnaissent la réalité du réchauffement climatique, les efforts demandés par les gouvernements pour opérer une transition verte semblent insupportables et injustes.

Insupportables, car les efforts financiers nécessaires pour se doter d’équipements verts, comme les voitures électriques ou les pompes à chaleur, sont considérables. Injustes, car, dans l’esprit de beaucoup, il s’agit souvent de décisions prises par une élite urbaine acquise à la cause environnementale et pour qui la transition verte est déjà une réalité.

On assiste ainsi à une division croissante des populations des pays riches, qui est systématiquement exploitée par les partis populistes. Des personnalités comme Donald Trump, Marine Le Pen ou même le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, dénoncent régulièrement les mesures environnementales en accusant la classe dirigeante d’imposer aux plus pauvres un mode de vie pénalisant. L’article n’hésite pas à parler de “champ de bataille culturel” pour évoquer le débat sur le changement climatique et les mesures environnementales.

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