Lula réclame la contribution financière des pays riches pour protéger l’Amazonie

“La douzaine de pays qui durant des millénaires ont le mieux préservé leurs forêts tropicales” veulent désormais que “les pays industrialisés en finissent avec les promesses et sortent leur portefeuille”, résume El País. Lula a martelé que les pays riches devaient “payer ceux qui s’occupent des forêts tropicales”, en insistant sur leur “responsabilité historique”.

“Ce ne sont pas la Brésil, la Colombie ou le Venezuela qui ont besoin d’argent, c’est la nature”, a déclaré le président brésilien en clôture du sommet des pays amazoniens à Belem, dans le nord du pays. “C’est elle qui a besoin que [les pays riches] paient pour réparer ce qu’ils ont détruit pendant deux cents ans de développement industriel”, a-t-il ajouté.

Les participants ont également “exprimé leur inquiétude face à l’incapacité des pays riches” à tenir leur promesse de versement d’une enveloppe annuelle de 100 milliards de dollars pour aider les pays en voie de développement à lutter contre le changement climatique. “Ils ont appelé à ce que ce montant passe à 200 milliards de dollars d’ici 2030”, rapporte The Guardian.

“Inquiétant”

Ces déclarations avaient lieu à la fin d’un sommet de deux jours en demi-teinte, avare en annonces concrètes. Les huit pays de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA) – Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyana, Pérou, Suriname et Venezuela –, dont le dernier sommet remontait à 2009, ont notamment échoué à fixer une date pour éradiquer la déforestation.

“Pendant les mois précédant le sommet, Lula a poussé la Bolivie et le Venezuela à s’engager à mettre fin à la déforestation d’ici à 2030, un engagement que les six autres pays du bassin amazonien avaient déjà pris lors du sommet mondial sur le climat à Glasgow en 2021”, explique le New York Times. Mais le président brésilien “n’a pas réussi” à les convaincre.

“C’est inquiétant car le sort de la forêt tropicale est crucial pour la santé de la planète”, observe CNN. “Elle abrite un éventail unique de vie animale et végétale, et s’avère essentielle au maintien de l’équilibre climatique de la planète, car elle stocke une énorme quantité de carbone et à un impact énorme sur la météorologie mondiale.”

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