« Une lueur d’espoir » : une autre vision du « Journal d’Anne Frank » sur Disney+

Bel Powley incarne Miep Gies et Joe Cole, le rôle de  Jan Gies dans Une lueur d'espoir.  - Credit:Dusan Martincek / National Geographic for Disney/Dusan Martincek
Bel Powley incarne Miep Gies et Joe Cole, le rôle de Jan Gies dans Une lueur d'espoir. - Credit:Dusan Martincek / National Geographic for Disney/Dusan Martincek

« Je n'aime pas que l'on dise de moi que j'ai été héroïque, car je ne voudrais surtout pas que les gens pensent qu'il faut être spécial pour aider les autres. Il suffit d'une secrétaire, d'une femme au foyer ou d'un adolescent pour qu'une petite lumière éclaire l'obscurité. » Tels furent les mots de Miep Gies, la femme qui cacha, à Amsterdam, la famille Frank, pendant la Seconde Guerre mondiale, au péril de sa vie. Une lueur d'espoir, disponible sur Disney+ dès ce 2 mai, et présentée en avant-première au festival CanneSéries, offre un autre regard sur le destin d'Anne Frank, en s'arrêtant sur celui, hors norme et moins connu, de celle qui conserva son journal, après son arrestation et sa déportation, dans l'espoir de le lui remettre un jour en mains propres.

En 1942, Miep Gies, la petite trentaine, vit à Amsterdam. Son métier de secrétaire, elle l'exerce avec l'insouciance inhérente à son jeune âge. Mais le jour où son patron, Otto, lui demande son aide pour le cacher, lui et les siens, afin d'échapper aux camps nazis, elle n'hésite pas une minute. Sans réaliser ce à quoi elle est en train de s'engager. C'est ainsi que pendant deux ans, avec son mari et une poignée de résistants, elle va subvenir aux besoins de la famille d'Anne Frank, calfeutrée dans l'« Annexe », sous les toits de l'entreprise d'Otto. Jusqu'à leur déportation après une dénonciation anonyme.

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