Luc Besson visé par deux enquêtes préliminaires du parquet

Le réalisateur et producteur français Luc Besson est visé par deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris.

La police enquête sur des soupçons d’abus de biens sociaux en lien avec la société EuropaCorp du réalisateur et producteur français.

Le réalisateur et producteur français Luc Besson est visé par deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris, la police enquêtant sur des soupçons d’abus de biens sociaux en lien avec sa société EuropaCorp, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. La première, confiée à la brigade financière de la police judiciaire parisienne, avait été ouverte en octobre 2013 après un signalement des commissaires aux comptes d’EuropaCorp, a indiqué la source qui confirmait une information de BFM Business. La seconde est consécutive à la plainte d’un ancien associé de Luc Besson, déposée en avril 2014. Elle a été confiée à l’Office anti-corruption de la PJ (Oclciff).

Ces procédures sont également susceptibles de concerner l’associé de Luc Besson, Christophe Lambert, directeur général d’EuropaCorp, selon la source. Est notamment en cause, selon BFM Business, l’organisation de soirées à la Cité du Cinéma et le transfert de droits d’organiser ces événements d’EuropaCorp à une autres société dont Luc Besson est aussi l’actionnaire majoritaire, mais dont les actionnaires minoritaires sont différents. EuropaCorps n’était pas joignable dans l’immédiat.

A l’issue d’une enquête préliminaire, le parquet peut décider de désigner des juges d’instruction pour approfondir les investigations, citer directement les protagonistes devant un tribunal ou classer sans suite. Ces enquêtes préliminaires ne sont pas liées à celle ouverte en décembre 2013 sur la Cité du Cinéma de Saint-Denis, le «Hollywood à la française» de Luc Besson à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

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Cette enquête faisait suite à un signalement sur les conditions de financement de la construction et du fonctionnement de la Cité du cinéma par la Cour des Comptes qui s’était inquiétée de faits susceptibles d’êtres reconnus comme (...)

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