Le Louvre : de nouvelles sources de revenus pour un musée emblématique

De la montre Swatch aux coussins de la designer Sarah Lavoine en passant par le SUV premium DS 7 Crossback édition limitée… : depuis 2019, le musée multiplie les partenariats commerciaux. En 2021, il signait pour quatre ans avec la marque Uniqlo, qui décline depuis tee-shirt, sweatshirt et tote bag, inspirées des œuvres du Louvre… L’enseigne japonaise parraine aussi un programme de visites au musée.

Nouveau en France, l’"artketing" – soit l’art au service d’une marque – est monnaie courante dans les musées anglo-saxons (moins soutenus financièrement par l’État) pour diversifier leurs revenus : ainsi Uniqlo et le MoMA, à New York, collaborent depuis plus de quinze ans ! Une stratégie payante au Louvre dont la vente de la marque a permis d’engranger en 2020 près de 4,5 millions d’euros. De quoi équilibrer les recettes de la billetterie asséchées par la pandémie.

Autre astuce ? Louer ses espaces. Au Louvre, outre les privatisations pour des événements, la centaine de tournages de films chaque année rapporte quelque 500 000 euros. Une paille à côté de l’accord signé pour le Louvre Abou Dhabi, qui prévoit le prêt de chefs-d’œuvre de Paris aux Émirats arabes unis et l’exploitation de la licence "Louvre" jusqu’en 2047 : un pacte qui a déjà rapporté 224 millions d’euros et permettra d’encaisser 165 millions de plus dans les années à venir.

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