“Loki” saison 2 sur Disney+ : enfin un Marvel qui ne déçoit pas

Voyager dans le temps provoque déjà suffisamment de nœuds au cerveau, alors que dire quand les sauts entre présent, passé et futur sont involontaires ? Au début de la saison 2 de Loki, diffusée sur Disney+ depuis le 5 octobre, le personnage éponyme est confronté à ce problème qui le fait changer d’époque contre son gré.

Tout ce remue-ménage découle des événements de la première saison, résumés par The Washington Post : “Tom Hiddleston y incarnait le dieu malicieux [Loki], condamné par le Tribunal des variations anachroniques, une autorité créée par une entité appelée Celui qui reste (et incarnée par Jonathan Majors) afin de protéger le temps et d’empêcher toute forme d’altération.” En compagnie de son allié Mobius (Owen Wilson) puis de Sylvie (Sophia Di Martino), son alter ego féminin, Loki réussissait à déjouer des machinations et révéler des secrets du Tribunal des variations anachroniques (TVA). Puis, contre son avis, Sophie éliminait le grand méchant.

Duo d’acteurs en pleine forme

Problème : le meurtre n’a pas pour effet de faire disparaître l’ennemi, mais de multiplier les versions de lui-même qui menacent l’univers (et même le multivers) – Kang est l’un des noms de cet être aux multiples avatars. “La solution ? Mettre la main sur l’un des ‘variants’ de Celui qui reste et tenter de contenir le déferlement de réalités alternatives qui menace de se répandre.” Une nouvelle occasion de diversifier les décors et les ères.

Encore une fois, c’est le personnage principal et son interprète qui donnent tout son sel à la série, souligne David Betancourt, critique spécialisé des comics pour le quotidien de Washington. Ici et là, on se souvient pourquoi Loki, qui comptait déjà parmi les meilleurs méchants de Marvel, est devenu un parfait antihéros. “La face sombre de Loki est comme un ours en hibernation qui, quand on le provoque, nous rappelle pourquoi Hiddleston interprète si bien ce personnage originellement méchant.”

“Le Loki campé par Hiddleston n’est plus le même homme, mais il peut montrer les crocs si on le pousse dans ses retranchements.”

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