Loki, le nouveau dinosaure à cornes géant du Montana

C'est le cinquième dinosaure à cornes découvert dans la même région et un des plus gros. Ses cornes rappellent étrangement celle du dieu des films et séries Marvel.

6,7 mètres de long pour environ 5 tonnes : Lokiceratops rangiformis joue dans la cour des gros. C'est un lointain cousin du Triceratops mais il vivait bien avant lui, il y a 78 millions d'années environ. Son fossile a été découvert dans la formation Judith River, aux Etats-Unis, au nord du Montana et à quelques kilomètres de la frontière canadienne.

Un site extraordinairement riche en fossiles et qui a déjà livré cinq fossiles de dinosaures à cornes (dont quatre appartenant à la même famille, celle des centrosaurines). Une telle concentration d'espèces est surprenante.

Les cornes d'un dieu

Ce qui marque le plus dans le crâne de Loki, dont les parties osseuses sont presque complètes, ce sont plusieurs caractéristiques uniques, parmi lesquelles l'absence de corne nasale, d'énormes cornes en forme de lame en position incurvée à l'arrière de la collerette, et deux autres sur l'avant du crâne semblables à celles qui ornent le masque du dieu Loki, dans les films et séries Marvel.

Ces lames arrières sont les plus imposantes jamais trouvées sur un dinosaure à cornes et à cela s'ajoute une pointe unique, distincte, au milieu de la collerette. "Ces ornements de crâne sont l'une des clés pour découvrir la diversité des dinosaures à cornes et démontrent que la sélection évolutive pour des expositions spectaculaires a contribué à la richesse vertigineuse des écosystèmes du Crétacé", explique dans un communiqué Joseph Sertich, paléontologue au Smithsonian Tropical Research Institute et à l'Université d'État du Colorado.

Lokiceratops rangiformis avait également une bouche remplie de quelque 200 petites dents avec une surface tranchante et coupante adaptée à une alimentation herbivore ; elles étaient capables de sectionner des végétaux et même des petites branches. Avec ses dimensions, c'était l'herbivore le plus massif de son écosystème et il représente aussi le plus grand centrosaurine jamais découvert en Amérique du Nord. Toutefois, ce dernier n'était pas à l'abri des prédateurs[...]

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