Loiret: à cause d'une ligne blanche, cet automobiliste ne peut plus rentrer chez lui et multiplie les PV

Loiret: à cause d'une ligne blanche, cet automobiliste ne peut plus rentrer chez lui et multiplie les PV

La ligne continue de la discorde. Depuis maintenant un an, Frédéric Tissier, un habitant de Trainou, dans le département du Loiret, est en guerre totale contre la mairie de cette commune située à quelques kilomètres d'Orléans.

En cause, une ligne blanche apparue sur la chaussée, devant son domicile situé en bordure de route, et qui lui interdit de rentrer directement chez lui en coupant la route, comme il le faisait auparavant. Un aménagement apparu à la suite de travaux effectués sur un terre-plein situé à proximité.

"Me voilà arrivé devant la maison, et là j’ai une ligne blanche qui m’empêche de rentrer chez moi, je ne peux pas tourner à gauche. Portant il n’y a pas de dangers, ma maison est à 45m du carrefour", constate-t-il, amer, auprès de BFMTV.

Une dizaine de PV

Comme solution, Frédéric n'a d'autre choix que d'effectuer un demi-tour à un carrefour situé quelques mètres plus loin, une manœuvre qu'il juge dangereuse.

De plus, impossible de couper la ligne blanche sous peine de sanctions. Depuis maintenant un an, lui et son entourage ont été verbalisés une dizaine de fois via un système de vidéosurveillance, pour un montant total de 1236 euros, qu'il refuse de payer.

"Quand je me réveille, la première chose à laquelle je pense c’est mes problèmes. Et mes problèmes c’est la mairie, mes PV, les policiers municipaux, la ligne blanche, le terre-plein, j’ai l’impression d’avoir un disque dur qui tourne en permanence, je ne pense qu’à ça", dit-il.

Du côté de la mairie, on assume ce nouvel aménagement. "Il faut aussi comprendre que nous, en tant que municipalité, il faut qu’on respecte les règles de marquage au sol, qu’on respecte notre devoir de sécurité envers les administrés. On ne peut pas laisser les administrés traverser une ligne blanche derrière un îlot", assure le maire, Aymeric Pépion, à BFMTV.

Comme contre-attaque, Frédéric Tissier multiplie les recours. En plus des trois plaintes déposées contre la mairie pour harcèlement, restées sans réponse, il a également adréssé sept courriers à la procureure d'Orléans.

Article original publié sur BFMTV.com