Les logis robotiques, le dépistage dans les égouts et l’ère du flicage de productivité

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“Appartement à louer : 5 pièces dans un 30 m2”, titre le Wall Street Journal, fasciné par cette magie high-tech qui adoucit la grande misère du logement. La pénurie de locations est telle et les loyers sont si odieux aux États-Unis que les appartements minuscules deviennent la norme au pays des prétendus grands espaces. Mais peu importe. Les start-up de l’architecture robotique se chargent de démultiplier le potentiel de ces logis étriqués.

Une commande vocale, et tous les meubles du salon montent s’encastrer dans le plafond, révélant une chambre prête à l’emploi, laissée telle quelle le matin même. Et vice versa. Les meubles et bibliothèques, sur des rails discrets, se rapprochent ou s’écartent pour moduler les cloisons et retailler l’espace. Une appli d’intelligence artificielle retrouve et livre sur simple demande, toujours du plafond, le portefeuille, les clés ou la tablette déposés en vrac dans les boîtes de rangement escamotées par le système. Ori, une entreprise installée à Boston et New York, travaille depuis 2019 avec Ikea pour perfectionner sa technologie, déjà mise en œuvre dans de nombreux logements de San Francisco et New York. À Fort Worth, au Texas, un lotissement propose 43 de ces “Ori Pocket Studios” conçus avec un surcoût de 17 000 à 40 000 dollars. Ah oui : en cas de panne d’électricité, on peut retrouver son lit ou son canapé grâce à des commandes manuelles. Mais il est déjà certain que l’architecture robotique va égayer les scénarios de séries américaines…

Faibles batteries

Les avions électriques, c’est pour bientôt ? Un peu de patience, conseille la MIT Technology Review, qui rappelle qu’au vu des capacités actuelles des batteries, le transport aérien d’une dizaine de passagers ne pourrait dépasser la distance d’une bonne balade à vélo. Au moins deux entreprises, Heart Aerospace, en Suède, et Wright Electric, aux États-Unis, travaillent sur des appareils capables de transporter l’un 19 passagers, l’autre une centaine, sur des distances courtes estimées à 300 ou 400 kilomètres. Des performances purement théoriques car les réglementations aériennes exigent qu’un avion dispose d’une réserve de carburant suffisante pour pouvoir tourner pendant une demi-heure autour d’un aéroport ou rejoindre une piste de secours distante de 100 kilomètres de sa destination initiale en cas de problème au sol.

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