Législatives : François Hollande invite Jean-Luc Mélenchon à se taire "s'il veut rendre service au Nouveau Front Populaire", suivez notre direct

Les législatives pourraient aboutir à une vaste recomposition politique dans la majorité comme à droite. À gauche, quelques tensions apparaissent. Suivez notre direct.

Législatives : François Hollande invite Jean-Luc Mélenchon à se taire "s'il veut rendre service au Nouveau Front Populaire", suivez notre direct

J-7 avant le premier tour des élections législatives anticipées, prévu le 30 juin après la dissolution de l’Assemblée nationale au soir des élections européennes. La campagne bat son plein et plusieurs têtes d’affiche de la politique française sont invitées dans les médias ce dimanche : la majorité sera largement représentée avec Édouard Philippe sur France 3, Gabriel Attal sur RTL et Rachida Dati sur LCI. Dans les oppositions, Xavier Bertrand (LR), Éric Coquerel (LFI) ou encore Jean-Philippe Tanguy (RN) seront également interrogés dans les médias.

Une journée également marquée par des manifestations féministes contre l’extrême droite, organisées dans plusieurs villes de France.

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    Hollande à Mélenchon : "S'il veut rendre service au NFP, qu'il se mette de côté, qu'il se taise"

    La figure de Jean-Luc Mélenchon continue de diviser à gauche. L'ancien président et candidat inattendu aux élections législatives sous la bannière du Nouveau Front populaire François Hollande a tenu à lui envoyer un message.

    Dans une vidéo publiée sur X, on voit l'ancien président répondre à France Inter, et adresser un message au leader insoumis. "Si j'ai un message à faire passer, c'est que Jean-Luc Mélenchon, qui a pu il y a deux ans être à un moment une possibilité, aujourd'hui, s'il veut rendre service au Nouveau Front Populaire, il faut qu'il se mette de côté, qu'il se taise", lance l'ancien président.

    "Ça ne veut pas dire que je nie la sensibilité qu'il représente. Je sais, s'il y a une union, c'est pour que toutes les formations politiques puissent y participer. Mais là, quand il y a autant de rejet, quand il y a même plus de rejet sur Jean-Luc Mélenchon que sur Le Pen ou Bardella, il y a un moment où il faut avoir conscience de ce qu'est l'intérêt général. Qu'est-ce qu'on veut faire ? Est-ce qu'on veut faire gagner la gauche ou faire de la conflictualité ? Je refuse la conflictualité parce que c'est ce que souhaite l'extrême droite. Il y a chacun à faire un effort. Moi je l'ai fait l'effort", conclut François Hollande.

    Une nouvelle fois interrogé sur France 5, samedi, sur la possibilité qu'il soit Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front Populaire aux législatives, Jean-Luc Mélenchon a lancé : "Je ne m'élimine pas et je ne m'impose pas. Je pense que c'est une formule qui est assez respectueuse du collectif", a-t-il ajouté.

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  • Le chancelier allemand "préoccupé" par une éventuelle victoire de l'extrême droite en France

    Les élections législatives des 30 juin et 7 juillet pourraient voir le Rassemblement national, parti d'extrême droite, arriver au pouvoir en France. Dans les derniers sondages, le RN arrive en tête, n'obtenant toutefois que très rarement la majorité absolue.

    Une perspective scrutée à l'internationale, qui suscite des réactions parfois inquiètes. Le chancelier allemand Olaf Scholz se dit "préoccupé" par une éventuelle victoire de l'extrême droite en France dans un entretien à la chaîne publique ARD. "Et j'espère que les partis qui ne sont pas celui de (Marine) Le Pen, pour le dire ainsi, remporteront les élections. Mais c'est au peuple français de décider", a-t-il ajouté.

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  • Sébastien Chenu sur l'antisémitisme au RN : "On a tourné la page du Front National"

    Interrogé sur l'antisémitisme au sein du RN, notamment après la suspension puis la réintégration d'un candidat après un tweet "le gaz a rendu justice aux victimes de la shoah", Sébastien Chenu est revenu sur le passé de son parti.

    Après avoir affirmé que Marine Le Pen "est très exigeante" sur l’antisémitisme, il est revenu sur la rupture entre elle et son père Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national. "Elle considère qu’il est allé trop loin dans l’utilisation d’un certain nombre de codes, de plaisanteries, d’expressions antisémites. Je crois qu’il a agité trop de spectres de l’antisémitisme pour lui avoir fait confiance sur ce sujet-là", explique-t-il.

    Pour autant, Sébastien Chenu a refusé de qualifier Jean-Marie Le Pen d'antisémite. "Je n’ai jamais dit ça. Celui qui a été condamné pour antisémitisme évidemment se rapproche de ce que peut être l’antisémitisme. L’expression publique antisémite de Jean-Marie Le Pen a été sanctionnée et ça a été la rupture avec Marine Le Pen. On a tourné la page du Front National", explique-t-il au micro de Radio J.

  • Manifestations féministes contre l'extrême droite

    À une semaine du premier tour des élections législatives et alors que le Rassemblement national est donné en tête dans de nombreux sondages, plusieurs organisations féministes ont appelé à manifester ce dimanche contre l'extrême droite, à Paris et dans d'autres villes.

    Parmi les manifestantes présentes, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet. "Nous sommes extrêmement inquiètes pour les droits des femmes si l'extrême droite arrive au pouvoir, nous savons ce qu'elle fera parce que nous avons regardé les votes du RN à l'Assemblée nationale . 30 députés ont refusé de voter pour l'entrée du droit à l'IVG dans la Constitution française", dénonce-t-elle sur France Info.

  • "Combattons l'antisémitisme et toutes les formes de racisme", le communiqué du Nouveau Front Populaire après le drame de Courbevoie

    Le viol d'une jeune fille de 12 ans, également victime d'insultes antisémites, à Courbevoie (Hauts-de-Seine) continue de susciter de nombreuses réactions politiques. Dans un communiqué signé conjointement par Manuel Bompard (LFI), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF) et Marine Tondelier (Les Écologistes), le Nouveau Front Populaire estime que "ce crime témoigne de la résurgence inquiétante des actes antisémites dans notre société, et de la culture du viol qui gangrène les comportements masculins dès le plus jeune âge".

    "Nous condamnons avec la plus grande fermeté ceux qui utilisent nos compatriotes juifs comme boucs émissaires de tous les maux de la planète. Nous nous tenons aux côtes de nos compatriotes juifs qui ont peur face à ces menaces, comme aux côtés de nos concitoyens menacés en raison de leur confession religieuse", explique les quatre chefs de parti qui attaquent ensuite "l'odieuse campagne de diffamation menée par une macronie en déroute" et "la stratégie électorale cynique de la droite et de l'extrême droite".

  • Les proches de Mélenchon lancent un #JeSoutiensMelenchon

    Au lendemain de son interview sur France 5 dans laquelle Jean-Luc Mélenchon estime qu’il reste "bien évidemment" un candidat sérieux pour incarner le Nouveau front populaire, des proches du leader des insoumis ont lancé un #JeSoutiensMelenchon, sur X, alors qu'il est l'objet de plusieurs attaques, dont celle de François Hollande qui l'a invité à se taire.

  • "Boulet", "qu'il arrête de saborder la campagne"... La sortie de Hollande sur Mélenchon fait vivement réagir

    Vives réactions après l'attaque de François Hollande envers Jean-Luc Mélenchon, qui l'appelle à se taire "s'il veut rendre service au Nouveau Front Populaire". Candidat à sa réélection dans la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis, Bastien Lachaud (LFI), appelle l'ancien président à se taire, estimant que le NFP "n'a pas besoin de ce boulet".

    Même son de cloche du côté de Paul Vannier, ex-député LFI également candidat à sa réélection dans le 5e circonscription du Val-d'Oise. "Que ce fossoyeur de la gauche se taise et qu’il arrête de saborder la campagne du Nouveau Front populaire. Sans Mélenchon nous ne pourrions prétendre à gouverner. L’avenir est avec lui. Hollande c’est le retour des trahisons du passé", écrit-il sur X.

    Du côté de la majorité présidentielle, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin estime que "François Hollande a raison mais il doit aller au bout de son raisonnement en cassant cette alliance de la honte avec LFI".

  • Le candidat RN suspendu pour un tweet finalement réintégré

    Joseph Martin était au coeur de la polémique depuis la divulgation d'un ancien tweet, "le gaz a rendu justice aux victimes de la shoah", publié en octobre 2018. Ce candidat RN aux législatives dans le Morbihan avait été suspendu dans un premier temps par le parti d'extrême droite, qui envisageait même de l'exclure.

    Le candidat de Vannes s’était ensuite défendu de tout antisémitisme et avait plaidé un contexte mal compris. Finalement, il n'est "ni exclu, ni suspendu", par le Rassemblement national. "Il n’y a rien de changé", confirme un membre du parti.

    Interrogé sur le sort réservé au RN pour les candidats antisémites, Louis Aliot a expliqué ce dimanche sur France Inter que "quand on les découvre, on les met dehors", avant de revenir sur la polémique Joseph Martin.

    De son côté, l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale et candidat à sa réélection dans la 19e circonscription du Nord Sébastien Chenu a affirmé sur Radio J que les membres du RN qui ont tenu des propos antisémites sont "en général, mis dehors à coups de pieds dans le cul".

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  • Référendums, consultations, proportionnelle... Les regrets de Yaël Braun-Pivet

    En ballotage défavorable dans les sondages à sept jours du premier tour des élections législatives anticipées, plusieurs membres de la majorité ont fait du mea culpa un des éléments centraux de leur campagne.

    "Ce que l'on a fait pas bien, c'est à mon sens la gouvernance. On n'a pas associé les Français aux politiques que l'on a mené, j'ai toujours plaidé pour que l'on fasse des référendums. On n'a pas travaillé avec les corps intermédiaires, on s'est coupé des syndicats, des organisations de jeunesse. On n'a pas assez concerté, on a été trop verticaux. On n'a pas été suffisamment dans le renouveau démocratique : on avait dit pas plus de trois mandats dans le temps, on avait dit une dose de proportionnelle, on avait dit qu'on rééquilibrerait les pouvoirs entre l'AN et l'exécutif, il faut faire son autocritique", a listé Yaël Braun-Pivet, ex-présidente de l'Assemblée nationale et candidate de la majorité aux législatives.

    "On a sans doute fait des erreurs. Il m'est arrivé d'être en désaccord avec Emmanuel Macron. Ce qui m'a poussé à le rejoindre, c'est la dérive politique de ma famille politique (...) Il y a des erreurs qui ont été faites, mais je le dis : avec des gouvernements extrêmes, radicaux, qui prônent l'instabilité nos erreurs paraîtront infimes par rapport à ce qui est proposé aujourd'hui", a argumenté Rachida Dati, ministre de la Culture sur LCI.

  • Édouard Philippe invite tous ceux "de la droite conservatrice à la gauche social-démocrate" à former une nouvelle majorité

    "Mon objectif, c'est de me battre pour construire une nouvelle majorité. Moi, je ne veux pas reconstruire la majorité présidentielle telle qu'elle existe pour une raison assez simple, assez clinique, dans laquelle je ne mets aucun affect d'ailleurs, c'est que le président de la République a lui-même décidé, souverainement d'y mettre un terme, a expliqué Édouard Philippe dans l'émission Dimanche en politique sur France 3. Il n'y a plus de majorité présidentielle. Il faut donc construire quelque chose de différent. Et ça ne peut pas être une reproduction, il faut donc essayer d'avoir une base politique plus large."

    Relancé par le journaliste Francis Letellier sur qui pourrait rejoindre cette nouvelle coalition, l'ancien Premier ministre a invité "ceux qui voudront venir, de la droite conservatrice à la gauche social-démocrate". "Aucune formation politique du bloc central ne peut, à elle seule, prétendre avoir la majorité. C'est un fait. À partir de là, pourquoi ne pas se dire, comme c'est fait souvent dans les majorités locales, 'discutons ensemble de ce que nous trouvons prioritaires pour le pays et essayons de le mettre en œuvre dans l'intérêt général".

    "Je regrette que les Socialistes soient dans le Nouveau Front Populaire. Il y a en a, à gauche, qui ne se retrouvent pas dans la domination idéologique et politique de LFI. Je ne suis pas d'accord avec eux sur tous les sujets, mais je sais qu'il y a dans les électeurs de Raphaël Glucksmann, un très grand nombre qui considère que le choix de se placer sous l'ombrelle de LFI est un choix mortifère. Je crois qu'ils ont raison. Je tends le main avant le premier tour pour pouvoir construire ce grand rassemblement après le second tour".

  • Retraites : Édouard Philippe attaque ceux qui disent que l'on peut "raser gratis"

    "Il y a beaucoup de responsables politiques qui ont envie de dire, sur les retraites, ce qu'ils pensent que les Français veulent entendre. Je vois, à gauche, des gens qui disent que l'on peut raser gratis. Je vois, à droite, des gens qui expliquent qu'on pouvait raser gratis et qui, aujourd'hui, le disent sans le dire, a estimé l'ancien Premier ministre Édouard Philippe dans l'émission Dimanche en politique sur France 3.

    "Le fond du sujet, c'est notre système de répartition auquel nous sommes tous très attachés. C'est un bon système, un système juste, un système solidaire, un système qui a permis de sortir beaucoup, beaucoup, beaucoup de nos aînés de la pauvreté. Il a contre lui, la démographie, a expliqué le président du parti Horizons.

    "Nous faisons aujourd'hui des générations de 700 000 enfants. Et ceux qui touchent la retraite parce qu'ils ont travaillé toute leur vie - et c'est normal, même nécessaire - ils sont de plus nombreux proportionnellement à la population parce qu'ils vivent de plus en plus longtemps. [...] Dans tous les pays confrontés au même problème, tous les gouvernements de droite ou de gauche ont choisi, pour équilibrer leur système, de faire travailler leur population plus longtemps. Ça n'est pas populaire. En Italie, l'âge de départ à la retraite a été fixé à 67 ans. Madame Meloni (Première ministre italienne, ndlr), qui s'est insurgée contre cette mesure quand elle était candidate, a conservé ces 67 ans une fois arrivée au pouvoir. Je dis donc aux Françaises et aux Français qu'ils peuvent écouter celles et ceux qui leur proposent de raser gratis, mais qu'à la fin, il vaut mieux leur tenir un discours de vérité".

  • Gabriel Attal : "Immigration zéro, ce n'est ni souhaitable ni réalisable (...) plus de règle sur l'immigration, ce n'est ni souhaitable ni réalisable"

    "Entre ceux qui disent immigration zéro, ce qui n'est ni souhaitable ni réalisable, ceux qui disent plus de règle sur l'immigration, ce qui n'est ni souhaitable ni réalisable, nous on propose de faire respecter nos règles et nos lois. Il y a des personnes qui ont vocation à être en France. Si elles travaillent, respectent nos règles, elles restent en France. Il y a des personnes qui n'ont pas vocation à rester en France, elles doivent être reconduites dans leur pays", a détaillé Gabriel Attal, Premier ministre, lors d'un entretien pour RTL, Le Figaro et Paris Première.

    Le Premier ministre a reconnu une "grande difficulté" à faire reconduire dans son pays d'origine une personne interpellée qui n'a pas le droit d'être en France en raison de la difficulté d'avoir "des laissez passer consulaires". "On a déjà pris des mesures en restreignant les visas pour certains de ces pays", mais qui peuvent être contournés "en prenant des visas vers un autre pays de Schengen", a précisé le Premier ministre.

  • "Le Rassemblement national, c'est le Front national, un parti qui s'est construit contre le Gaullisme", rappelle Édouard Philippe

    "Le Général de Gaulle est une telle figure dans l'Histoire de notre pays qu'il inspire et qu'il offre un exemple. Aujourd'hui, d'une certain façon, tout le monde, à un égard ou un autre, peut se réclamer du Gaullisme. J'ai beaucoup plus de mal en revanche avec ceux qui pensent qu'ils sont, par nature, les héritiers politiques du Général de Gaulle, a expliqué Édouard Philippe sur le plateau de Dimanche en politique sur France 3. Le Rassemblement national, c'est le Front national, un parti qui s'est construit contre le Gaullisme. Fondamentalement contre le Gaullisme. Maintenant, ils expliquent qu'ils seraient plus gaullistes que les autres. La vérité, c'est que le Général de Gaulle, c'est une référence, une exemple, une inspiration. Quelqu'un qui nous dit qu'on doit être plus exigeant avec soi-même et plus ambitieux pour la France. Ça, c'est quelque chose que je retiens du Gaullisme et que je chéris en permanence."

  • "Le RN n'est pas prêt à gouverner, c'est un parti d'opposition, pas de gouvernement", estime Attal

    "Le RN n'est pas prêt à gouverner, c'est un parti d'opposition, pas de gouvernement. Il nous explique que le pouvoir d'achat est une priorité, il dit depuis des mois vouloir baisser l'impôt sur le revenu des moins 30 ans et la TVA sur les biens de première nécessité et là ils disent 'c'est pas la priorité, il y a des conditions' [...] ce serait une fragilisation pour le pays", met en garde Gabriel Attal, Premier ministre, lors d'un entretien pour RTL, Le Figaro et Paris Première, estimant que Jordan Bardella fait "une forme de refus d'obstacle".

  • Édouard Philippe : 'L'élection législative n'est pas une élection à propos d'Emmanuel Macron"

    "Je ne crois pas que l'élection législative qui est devant nous, celle du 30 juin et du 7 juillet, soit une élection à propos d'Emmanuel Macron. Emmanuel Macron est le président de la République. il a été élu, il y a deux ans, pour un mandat de cinq ans. Quel que soit le résultat de l'élection législative, il restera président de la République, a martelé Édouard Philippe sur le plateau de l'émission Dimanche en politique sur France 3. La constitution dit quels sont ses pouvoirs, ses responsabilités, ses attributions. Il ne s'agit pas de commenter ça. C'est un fait. Il s'agit de dire aux Françaises et aux Français quels choix s'offrent à eux. Est-ce qu'ils souhaitent avoir un majorité qui relève de LFI et ses alliés ? Est-ce qu'ils préfèrent une majorité qui serait confiée au Rassemblement national et ses ralliés ? Ou est-ce qu'ils font le choix d'un grand bloc central qui essaye de construire une majorité, différente de celle qui a prévalu jusqu'alors et à laquelle Emmanuel Macron a mis un terme."

  • "Ce n'est pas un référendum pour ou contre le président", rappelle Gabriel Attal

    Interrogé sur un électeur qui lui a lancé "qu'il ferme sa gueule" en visant Emmanuel Macron lors d'un déplacement, Gabriel Attal a expliqué le contexte de cette rencontre. "il vote pour nous. Il était en colère face à la dissolution mais il votera pour nous pour ne pas être dans la tenaille extrême droite / gauche. Ce n'est pas un référendum pour ou contre le président de la République. C'est un choix de société avec trois projets très différents", a répondu le Premier ministre, interrogé sur RTL et Paris Première.

    "Tout le monde lui reconnaît une intelligence, y compris ceux qui ont des choses à lui reprocher. Il a compris qu'il fallait un changement, il tient compte de la défaite des élections européennes", a ajouté Gabriel Attal, en vue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.

  • Xavier Bertrand attaque le programme économique de ses adversaires

    "Je ne veux pas rentrer dans le concours Lépine des Pinocchio qui se sont succédés", a réagi immédiatement Xavier Bertrand après la diffusion d'un reportage sur France 3 présentant les programmes économiques du Rassemblement national, du Nouveau Front Populaire et de Ensemble. "Le programme du Front Populaire, dicté par la France Insoumise, c'est des centaines de milliards d'euros de dépenses en plus. Le Rassemblement national, c'est des dizaines de milliards d'euros. Et même monsieur Attal, c'est des milliards d'euros", a regretté le président du Conseil régional des Hauts-de-France.

    "Vous savez ce que disent les gens ? 'Y'a plus de sous et ils sont tous avec le chéquier ouvert ? Non, mais ils se moquent de nous'. Cette gabegie, elle contribue aussi à la colère des Français", a estimé Xavier Bertrand devant le journaliste Francis Letellier qui lui a demandé ensuite si une hausse d'impôts était envisageable. "Bien sûr que non, a répondu Xavier Bertrand. On n'en peut plus des impôts, qui ne touchent pas que les plus riches, qui touchent aussi les classes moyennes. [...] On va se calmer sur les dépenses en plus. C'est de la démagogie, c'est de la gabegie. Et on va faire comme les élus Les Républicains, là où ils gèrent. C'est-à-dire 'on ne dépense pas plus que ce qu'on a'".

  • Xavier Bertrand appelle la gauche à "prendre (ses) distances avec Jean-Luc Mélenchon"

    Interrogé sur la possibilité de voir Jordan Bardella devenir Premier ministre, Xavier Bertrand a mis en garde les électeurs : "Jordan Bardella, si c'est pour gérer le pays comme il a géré son parti avec madame Le Pen, il sera jugé fin septembre pour détournement fonds publics, ce n'est pas la meilleure ligne sur un CV. Les Français sont en colère mais au-delà de la colère, il faut de la solidité et de l'expérience pour diriger, ne pas raconter n'importe quoi", a ajouté le président LR de la région Hauts-de-France sur France 3.

    Concernant une éventuelle consigne de vote au second tour en cas de duel entre un candidat soutenu par le RN et un soutenu par le Nouveau Front Populaire, Xavier Bertrand a refusé de se projeter, appelant certains membres de la coalition de gauche à "prendre leurs distances avec Jean-Luc Mélenchon, avec l'ennemi de la République qu'il est devenu, prendre leurs distances avec ce programme. Roussel/Mélenchon, ce n'est pas pareil, ces candidats devraient le dire", conclut Xavier Bertrand.

  • "La France n'a pas les moyens de se prendre un an ferme avec le RN", estime Xavier Bertrand

    Interrogé sur France 3 sur ce qu'est, selon lui, le vote RN, Xavier Bertrand estime qu'il s'agit d'"un vote de colère et de désespoir". "Les gens qui votent RN n'en peuvent plus et disent au Président de la République 'on a perdu notre pouvoir d'achat on va te faire perdre ton pouvoir", a affirmé le président LR de la région Hauts-de-France, interrogé sur France 3.

    "C'est aussi un vote anti-Macron en raison de la politique depuis sept ans et son attitude : 'ceux qui ne sont rien, le boulot c'est facile, il suffit de traverser la rue'... Ils n'en peuvent plus", a ajouté Xavier Bertrand.

    Au rayon des solutions, Xavier Bertrand a expliqué qu'il y avait une alternative : "Il y a d'autres façons de sanctionner que de voter pour le RN ou pour les extrêmes : imposer la cohabitation. Plus il y aura de députés LR ou indépendants, plus il y aura cette possibilité de changer la donne. La France n'a pas les moyens de se prendre un an ferme avec le RN. C'est ce qui est en jeu dimanche prochain", a conclu Xavier Bertrand.

  • Tanguy sur les groupes d'ultra-gauche : "On les mettra hors d’état de nuire avec un gouvernement Bardella"

    Interrogé sur des violences supposées de groupes d'ultra-gauche en cas d'accession au pouvoir du Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy affirme qu'il "ne les redoute pas avec un gouvernement de Jordan Bardella."

    "Je le constate malheureusement depuis un certain nombres d'années. ils pourrissent tous les mouvements sociaux. Ils ont pourri les gilets jaunes, ils ont pourri la réforme des retraites, a poursuivi le candidat du parti d'extrême droite dans la 4e circonscription de la Somme. On les mettra hors d'état de nuire évidemment avec un gouvernement Bardella, parce qu'ils ne sont pas très nombreux et ce sont toujours les mêmes. Ils sont parfaitement identifiés. Toutes les personnalités qui nous conseillent sur les questions de politique intérieure, de politique régalienne, se désolent que ces individus ne soient pas arrêtés", poursuit le député sortant.

  • "La dissolution a entraîné un dégel du corps électoral", selon Jean-Philippe Tanguy

    Interrogé sur Europe 1 / CNews sur une hausse prévue de la participation, Jean-Philippe Tanguy (député sortant du RN), constate "un dégel du corps électoral, le soir des européennes. C'est la vengeance de 2005 (En 2005, 55% des Français votaient "non" au référendum sur le projet de Constitution européenne, finalement actée, ndlr). Ils (ces électeurs) s'étaient retiré de l'élection, ils disaient 'aller voter ne sert plus à rien'. En dissolvant, Macron a vengé ces électeurs déçus de 2005. Il y a un permafrost électoral qui s'est dégelé avec cette dissolution", a estimé le candidat dans la 4e circonscription de la Somme, Jean-Philippe Tanguy (RN).

  • "92% des Français ne seront pas concernés par cette réforme fiscale", assure Éric Coquerel

    Interrogé sur la politique fiscale du Nouveau Front Populaire en cas de victoire aux élections législatives, Éric Coquerel a tenu à rassurer. "Ça ne touchera que les gens qui gagnent plus de 4 000 nets, 92% des Français ne seront pas concernés par cette réforme fiscale, que ce soit les 14 tranches d'impôt sur le revenu, la suppression de la flat tax ou le rétablissement de l'ISF", a détaillé Éric Coquerel sur CNews et Europe 1, précisant que la dernière tranche d'impôt sur le revenu sera fixée à 90%. Ce qui signifie que les revenus supérieurs à cette tranche seront taxés à 90%.

    Sur la hausse du Smic à 1 600 euros nets, Éric Coquerel a voulu rassurer les patrons des petites entreprises. "C'est autant d'argent en terme de pouvoir d'achat qui va permettre aux Français d'acheter vos produits et de remplir les carnets de commande. Nous allons regarder les secteurs qui seront fragilisés : il y a 223 milliards d'aides aux entreprises qu'on va cautériser soit sous forme de crédit à taux zéro ou d'aide direct pour aider les entreprises qui ont besoin de cet argent pour garder les emplois", a poursuivi Éric Coquerel.

  • L'ancien président du Conseil constitutionnel estime que Macron devra démissionner en cas de défaite aux législatives

    "Qu'est-ce qu'il pourra faire de plus qu'aujourd'hui ?", demande Pierre Mazeaud, qui a été secrétaire d'État sous Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing, lors d'un entretien sur Radio J. "Pour sortir du chaos, pour éviter des drames encore plus complexes et plus graves, je suis de ceux qui ont considéré qu'après une dissolution que je condamne [...] pour arrêter ces difficultés graves pour notre pays et ses répercussions sur l'Europe et voire même dans le monde, je suis de ceux qui pensent que le président de la République se doit de démissionner", a expliqué l'ancien président du Conseil constitutionnel.

  • "La dette est un prétexte pour imposer des politiques de baisse de dépense publique"

    "La dette est plus un prétexte pour imposer des politiques de baisse de dépenses publiques, d'attaque de la protection sociale, un prétexte sur lequel le gouvernement compte s'engouffrer en cas de nouvelle majorité puisqu'il annonce des baisse de dépenses publiques, avec des attaques sur les indemnités chômage", estime Éric Coquerel, député LFI sortant en Seine-Saint-Denis et candidat à sa réélection, sur CNews / Europe 1.

    "On sait qu'il faut une bifurcation écologique, là ça peut valoir le coup d'augmenter la dette. Mais quand, comme depuis 2017, vous augmentez la dette car vous faites des cadeaux fiscaux aux plus riches, la c'est un problème", a prolongé le député sortant.

  • Jordan Bardella promet d'être le Premier ministre de "tous les Français"

    Jordan Bardella le dit et le répète, il n'acceptera le poste de chef du gouvernement qui si le Rassemblement national obtient la majorité absolue à l'issue du second tour des élections législatives. S'il entre à Matignon, le président du parti d'extrême droite promet d'être le Premier ministre "de tous les Français sans aucune distinction", dans un entretien accordé au JDD.

    L'eurodéputé assure ne pas avoir "l'intention de brutaliser le débat démocratique", promettant de former un gouvernement "d'union nationale" composé "de personnes issues du Rassemblement national ainsi que d'autres mouvements politiques" et où Éric Ciotti, le président - contesté - de LR, aura "sa place".

    Dans une interview donnée à La Voix du Nord, Marine Le Pen va plus loin en n'excluant pas la présence de personnalités de gauche "car il y a des cadres de ces mouvements-là qui font le même chemin que leurs électeurs".

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  • Gabriel Attal l'assure, Emmanuel Macron restera président "quel que soit le résultat"

    Alors que des rumeurs sur une potentielle démission du président de la République circulent en cas de défaite de la majorité aux législatives, Gabriel Attal a répondu à Marine Le Pen qui avait estimé lors d'un déplacement dans le Pas-de-Calais qu'il "ne restera au président que la démission pour sortir potentiellement d'une crise politique".

    "Quel que soit le résultat, le président sera toujours président. La seule question, c’est de savoir qui sera Premier ministre, quelle majorité gouvernera", a affirmé le Premier ministre dans un entretien au Parisien, estimant que "Marine Le Pen voudrait transformer les élections législatives en présidentielle. C’est une spécialiste du détournement d’élection".

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  • La majorité fissurée

    Le divorce semble acté entre le parti d'Édouard Philippe, Horizons, et les autres composantes de la majorité présidentielle dont Renaissance. Après les propos de l'ancien Premier ministre qui affirmait que "c’est le président de la République qui a tué la majorité présidentielle. Il l’a dissous", lors d'un entretien sur TF1, d'autres membres d'Horizons ont un peu plus acté ce divorce.

    "Édouard Philippe a été loyal jusqu'au bout, ce n'est pas lui qui a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale […] La désunion vient plutôt de l'Élysée que d'Édouard Philippe, accuse le maire Horizons de Reims Arnaud Robinet, sur France Info.

    "La figure du président est assez repoussante d'une certaine manière. (...) force est de constater que tous les présidents ont eu dans leur mandat cet effet repoussoir. C'est le cas aujourd'hui. Nous sommes à la fin d'une histoire, il n'y a plus de majorité présidentielle, il faut tout reconstruire", a ajouté Arnaud Robinet.

    "Le macronisme, je ne sais pas ce que c'est en tant que tel. Si c'est donner aux blocs extrêmes de pouvoir exister sur la scène nationale et avoir des résultats tels qu'on les connaît, si c'est ça, je n'y adhère pas mais je ne veux pas donner cette définition. Le macronisme, c'était mettre fin aux oppositions droite-gauche, on voit que c'est un échec", a prolongé le maire de Reims

  • La majorité divisée sur des consignes de vote en cas de 2nd tour NFP / RN

    Alors que le cordon sanitaire, pratique jusqu'à présent commune aux partis républicains qui consiste à tenir les partis d'extrême droite à l'écart du pouvoir par des consignes de vote, semble plus que jamais affaibli voire rompu, la majorité semble se diviser sur les consignes de vote en cas de second tour entre un candidat du Rassemblement national et un du Nouveau Front Populaire.

    Invité ce dimanche de France Info, le secrétaire général d'Horizons délégué aux élections, Pierre-Yves Bournazel, a assuré [préférer] "largement des gens du Font Populaire socialiste ou écologiste avec qui nous pouvons travailler dans une coalition". "Je crois que le RN est un danger pour l'avenir du pays", a-t-il ajouté au micro de la radio publique.

    Même position pour l'ancien ministre des Transports Clément Beaune, qui affirme qu"il faut toujours voter pour le candidat qui affronte le RN". "Quitte à se désister s'il y a un risque de victoire de l'extrême droite. Car derrière les apparences ripolinées, le RN reste l'extrême droite, abritant des antisémites, des racistes et des homophobes", déclare-t-il à La Tribune dimanche.

    Le Premier ministre Gabriel Attal a lui été très flou sur la question. Dans un entretien au Parisien, il déclare qu'il faut "tout faire pour empêcher qu’arrivent à la tête de notre pays des personnes qui carburent à la division, à la haine et à la fragilisation de notre pacte républicain".

    Sur France Info, Arnaud Robinet, maire Horizons de Reims, a lui affirmé que "l'extrême droite, l'extrême gauche, c'est le chaos", citant notamment des propositions économiques qu'il juge dangereuses.

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique à une semaine du premier tour des élections législatives anticipées.