La littérature africaine et Kafka: entre influences et affinités

Il y a cent ans disparaissait Franz Kafka, l’auteur du Procès et de La Métamorphose. Atteint de tuberculose et hospitalisé depuis plusieurs mois, il expira à l’âge précoce de 41 ans, au sanatorium de Kieberling, près de Vienne. Nous commémorons ce 3 juin le centenaire de la disparition de ce grand homme de lettres allemandes, auteur de romans et de récits devenus des classiques incontournables de la littérature mondiale contemporaine. Son univers unique, entre l’absurde et l’onirique, continue d’inspirer des générations à travers le monde. En Afrique, les héritiers de l’écrivain de Prague ont pour noms Caya Makhélé, A. Igoni Barrett, Camara Laye...

D’origine juive et écrivant en allemand, Kafka est considéré – avec Marcel Proust, James Joyce, Virginia Woolf, Samuel Beckett, Robert Musil, William Faulkner et quelques autres – comme l’un des fondateurs de la sensibilité moderne dans la narration littéraire. Or, la célébrité de l’écrivain pragois est en grande partie posthume, car l’homme avait peu publié de son vivant et avait même donné des instructions pour que ses impubliés soient brûlés après sa mort. La postérité doit sa découverte du génie kafkaïen à l’ami et l’exécuteur testamentaire de l’auteur défunt, Max Brod, qui refusant de livrer au feu les manuscrits qui dormaient dans les tiroirs, les publia, révélant l’ampleur de cette œuvre à la fois dérangeante et fascinante.

Les héritiers de Kafka ont pour nom Jean-Paul Sartre, George Orwell, Salman Rushdie, Gabriel Garcia Marquez, Milan Kundera, Georges Orwell… Il s’agit d’un rayonnement véritablement transcontinental, dont les écrivains africains ont su tirer profit à leur tour pour révolutionner leur idiome littéraire.

Une influence diversifiée


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