L'incroyable histoire du K-Way, un blouson devenu accessoire de mode

Faites-vous partie des "traumatisés du K-Way" ? L’expression est de Dany Boon, saluant le coupe-vent mythique dans le sketch qui a contribué à la célébrité de l’humoriste ch’ti. Un sketch qui traduit la relation ambigüe entre les Français et le fameux blouson en Nylon, adulé autant que détesté. Né en 1965 de l’imagination de Léon-Claude Duhamel, industriel du textile du Nord-Pas-de-Calais, il s’appelle d’abord "l’EnK" : en cas… de pluie ou de vent, bien pratique de l’avoir toujours sur soi, roulé dans sa poche-banane. Les publicitaires auront l’idée d’américaniser le nom, pour faire moderne. Le modèle original, le Léon, s’enfile par la tête comme un pull. Suivra le Claude, qui s’ouvre entièrement avec une fermeture tricolore.

C’est un tel succès que Duhamel pense vendre aux Américains de Wrangler, en 1980. L’Élysée y met son veto. En 1990, pourtant, K-Way est cédé à l’Italien Pirelli. Et lorsqu’en 1992 l’usine du Nord brûle, archives comprises, c’est la mort du blouson vendu à 45 millions d’exemplaires. Il faut attendre 2004 pour que la marque renaisse de ses cendres, en Italie toujours. Et 2013 pour que des boutiques rouvrent en France. Devenu accessoire de mode, et de luxe, il est fabriqué dans un tissu microporeux respirant, au Vietnam ou en Chine. Au fil des décennies, le K-Way a su évoluer pour répondre aux besoins changeants de ses adeptes. Des modèles pour hommes, femmes et enfants sont désormais disponibles, avec une variété de coupes, de couleurs et de styles pour convenir (...)

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