Yahoo Actualités Ligue des champions: Julien Stéphan a trouvé Camavinga "monstrueux" pendant Real-Manchester City
Préféré à Luka Modric pour débuter le quart de finale aller de Ligue des champions entre le Real Madrid et Manchester City (3-3), le Français Eduardo Camavinga a signé une prestation très convaincante. Outre ses nombreuses récupérations ou interventions défensives, le milieu de 21 ans a permis aux Madrilènes de rester dans le match en entraînant le but contre son camp de Ruben Dias sur une frappe lointaine. Face à la presse ce jeudi, Julien Stéphan a dit tout le bien qu'il pensait du match de son ancien protégé à Rennes.
"Mardi j’ai regardé Real-City. J’ai trouvé Eduardo (Camavinga) monstrueux. Je l’ai trouvé énorme dans les deux parties du terrain", a assuré l'entraîneur du club breton avant la 29e journée de Ligue 1. "Je l’ai trouvé très alerte aussi physiquement. Et puis dans l’utilisation du ballon, il était très performant. Et très agressif aussi à la récupération. Il a aussi coupé pas mal de transitions. Il a été vraiment très très bon, très très bon."
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"Difficile de résister aux attaques et aux approches"
Parfois aligné au poste de latéral gauche par Carlo Ancelotti, Eduardo Camavinga s'est clairement installé dans l'entrejeu ces derniers mois en compagnie du duo Kroos-Valverde. Lancé par Julien Stéphan chez les pros à un peu plus de 16 ans, l'international aux 15 sélections en équipe de France a rapidement quitté son cocon rennais pour s'aventure chez les géant merengue. A la fois une fierté pour son ancien coach mais une petite source de regrets.
"Quand tu as des joueurs attaqués par ces calibres de clubs-là, tu ne peux pas résister. Je pense, et même si c’est une question qu’il faudrait poser aux dirigeants, je ne suis pas responsable de ça mais si on demande à l’entraîneur je vais dire que c’est difficile de résister aux attaques et aux approches de clubs de ce standing-là", a encore estimé le technicien à dex jours de la réception de Toulouse en L1. "Je dirai que c’est plutôt une fierté pour le centre, car ce sont des joueurs qui sortent du centre de formation."
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Stéphan veut garder le bon souvenir de sa période avec Camavinga
Un brin désabusé par l'impossibilité de rivaliser sur le plan financier avec les cadors européens, Julien Stéphan a aussi voulu savourer les moments où il a pu voir éclore Eduardo Camavinga en Bretagne.
Ensuite, le club leur a donné la chance, pour Eduardo, de débuter de très très tôt en pro, à 16 ans et demi. De cette manière-là on a pu les avoir pendant un an et demi. Si on n’avait pas fait ça je pense qu’on ne les aurait peut-être eus que pour quelques mois. Et puis après ils s’envolent parce que le marché européen est aussi aujourd’hui fait de telle manière que les très très bons très jeunes joueurs soient déjà attaqués par les très gros clubs. Il n’y a plus de possibilité aujourd’hui de pouvoir les développer sur trois, quatre ou cinq ans comme ça pouvait être le cas à une époque. Maintenant malheureusement, je dis bien malheureusement parce que pour moi c’est un malheur en tant qu’entraîneur de ne pas pouvoir travailler plus longtemps avec ces joueurs-là, la raison ou la dimension économique prend le pas sur tout."
