Ligue 1: Thierry Laurey très remonté contre les coups de pression et "dérives" de "certains supporters"

"Ça m'énerve de plus en plus." Thierry Laurey, consultant pour Prime Video, n'a pas apprécié les images de supporters messins s'en prenant à leurs joueurs après une défaite 2-1 face à Lorient ce dimanche. Une scène qui se répète en Ligue 1 cette saison, mais qui va contre la vision de ce que devrait être un match de football selon l'ancien entraîneur de Strasbourg et du Paris FC.

"J'ai eu la chance d'être à Strasbourg pendant cinq ans, on a eu pas mal de défaites, de moments difficiles, mais jamais on n'a eu ce comportement de la part de nos supporters. Je sais que chaque public est différent, chaque région est différente, chacun a ses spécificités. Mais je trouve ça usant à force. Aujourd'hui dans le football, on a une certaine dérive de certains", regrette Thierry Laurey.

"Je ne vois pas à Metz des gens qui trichent"

"Je comprends l'attachement que les gens ont au club, les couleurs que l'on doit défendre et surtout les devoirs et obligations qu'ont les joueurs, le staff, les dirigeants... Mais j'aimerais qu'il y ait plus de tolérance de la part des supporters. Je peux comprendre que dans le cas des messins, avec 7 défaites consécutives, ça commence à peser. Mais si je ne me trompe c'est une équipe qui navigue entre la Ligue 1 et la Ligue 2, donc ils ne le font pas exprès."

"Ils donnent le maximum, il y a parfois certaines limites, globalement c'est cohérent mais parfois c'est plus compliqué pour eux. Je ne vois pas à Metz des gens qui trichent. C'est le cas à Metz, mais c'était aussi le cas à Lyon avec Bruno Genesio", se rappelle l'ancien entraîneur de Strasbourg. Plusieurs scènes du même type ont été observées au Groupama Stadium ou à la Beaujoire, entre autres.

"J'ai du mal à me faire à cette idée-là, parce que quand je vais dans un stade de football c'est pour voir un spectacle, s'il est bon tant mieux, sinon je ne vais pas demander des comptes aux acteurs. Comme au théâtre. Ça se généralise et ça me désole pour le football. Il n'y a plus ce côté festif, où on doit être là dans les bons et les mauvais moments", conclut-il.

Article original publié sur RMC Sport