Ligue 1: le président de la commission fédérale des arbitres réclame une nouvelle ligne directrice pour le VAR

De Paulo Fonseca, qui exhibe son téléphone pour apporter la preuve irréfutable d’un dysfonctionnement, à Julien Stéphan, qui a ironisé sur le penalty accordé au PSG, le VAR s’est une nouvelle fois retrouvé sur le banc des accusés.

La dernière journée de Ligue 1 a une nouvelle fois mis en lumière des problèmes évidents dans l’application du protocole VAR, "avec des polémiques à répétition", a reconnu auprès de L'Équipe, Eric Borghini, le président de la commission fédérale des arbitres (CFA).

Copieusement utilisée au risque parfois de réarbitrer des situations, l’assistance vidéo pourrait être à l’avenir incitée à se recentrer sur la philosophie initiale de sa mission: corriger une erreur manifeste de l’arbitre.

Dans le temps additionnel du match PSG-Rennes (1-1), l’arbitre principal, Mr Bastien Dechepy, n’a pas réagi quand Gonçalo Ramos s’est écroulé dans la surface de réparation rennaise au contact de Mandanda. Ce n’est qu’après avoir été alerté par le VAR qu’il a fini par accorder le penalty au PSG.

"Il va falloir décider rapidement"

"S’il faut un nombre incalculable de ralentis et des examens des images sous tous les angles pour s’apercevoir que, finalement, il y a peut-être un doute, on ne devrait pas avoir à intervenir. La décision de terrain devrait prévaloir, a estimé Eric Boghini. L’arbitre VAR, c’est le juge de l’évidence. Il faut clarifier les choses car personne ne comprend plus rien, ni les joueurs, ni les entraîneurs, ni les clubs. Les arbitres sont probablement perdus. Il va falloir décider rapidement. Il faut que ce soit de l’assistance vidéo à l’arbitrage et pas de l’arbitrage vidéo."

Une nouvelle ligne directrice devrait "très probablement" être édictée prochainement par le CFA et la direction de l’arbitrage, sujette à de nombreuses tensions ces dernières semaines, anticipe Eric Borghini.

Article original publié sur RMC Sport