Liban: un combattant du Hezbollah et deux civils tués dans une frappe israélienne

Un combattant du Hezbollah et deux civils, membres de sa famille, ont été tués dans une frappe aérienne israélienne dans une ville frontalière du sud du Liban, ont indiqué ce mercredi 27 décembre, un média d'État et la formation pro-iranienne.

Les affrontements entre Israël et le Hezbollah sont quasi-quotidiens depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, déclenchée par une attaque sans précédent sur le sol israélien du mouvement palestinien, qui est soutenu par le puissant groupe libanais.

"Des avions ennemis ont mené un raid (..) sur une habitation (..) dans le centre de Bint Jbeil", à environ deux kilomètres de la frontière avec Israël, a indiqué l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

Près de 160 morts du côté libanais et 13 du côté israélien

L'agence a indiqué qu'un homme, son frère et sa belle-soeur avaient été tués, et une quatrième personne de la même famille, Bazzi, blessée dans le raid qui a eu lieu tard mardi soir. Le Hezbollah a par la suite annoncé la mort d'un de ses combattants, Ali Bazzi.

Un photographe de l'AFP sur place a vu une maison de deux étages totalement détruite, et d'importants dégâts dans les maisons et les commerces environnants.

Un proche de la famille a indiqué au photographe de l'AFP que le frère du membre du Hezbollah, Ibrahim Bazzi, tué ainsi que sa femme, avait la nationalité australienne. Selon lui, il était arrivé d'Australie il y a une semaine.

Depuis le 7 octobre, les affrontements entre Israël et le Hezbollah ont fait près de 160 morts du côté libanais, dont plus de 110 combattants du Hezbollah. Du côté israélien de la frontière, au moins 13 personnes ont été tuées, dont neuf soldats, depuis le 7 octobre.

L'armée israélienne avait annoncé mardi que neuf de ses soldats ainsi qu'un civil avaient été blessés par des tirs de missile du Hezbollah, dont un a touché une église dans un village arabe du nord d'Israël.

Les affrontements sont largement limités aux zones frontalières mais Israël a mené des frappes plus en profondeur, jusqu'à une vingtaine de km de la frontière, au cours des derniers jours. Israël réclame que le Hezbollah, qui ne dispose pas de positions fixes dans la zone frontalière, se retire au nord du fleuve Litani, à une trentaine de km plus au nord.

Article original publié sur BFMTV.com