L'histoire vraie qui a inspiré Borderline, le téléfilm de France 2

Olivier Marchal a été primé au dernier Festival de la Rochelle pour cette fiction tiré du récit autobiographique de Christophe Gavat "96 heures : un commissaire en garde à vue". Retour sur le fait divers qui a inspiré cette fiction

Olivier Marchal a été primé au dernier Festival de la Rochelle pour cette fiction tiré du récit autobiographique de Christophe Gavat "96 heures : un commissaire en garde à vue". Retour sur le fait divers qui a inspiré cette fiction.

En 2011, quatre policiers sont dans le viseur de l'IGS (La police des polices). L'un d'eux, Michel Neyret n'est autre que le chef de la brigade de répression du banditisme. Placé en garde à vue, ce dernier mouille son second et collègue Christophe Gavat. Devant femme et enfants, le policier est arrêté, menotté et placé à son tour en garde à vue. Mis en examen, il est accusé d'association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, détournement de scellés et vol en réunion. A cette occasion, il apprend qu'il était été placé sur écoute durant plusieurs mois. Soumis à un contrôle judiciaire, Christophe Gavat est suspendu de ses fonctions. Aujourd'hui, toujours en attente de son procès, il a quitté la Police judiciaire et obtenu sa mutation en Guyane Française, où il occupe le poste de directeur départemental adjoint de la Police aux frontières à Cayenne.

Il a couché sur le papier le calvaire qu'il a vécu dans 96 heures : un commissaire en garde à vue, édité chez Michalon Editions. Ce récit autobiographique a donné l'impulsion à Borderline, dont l'idée a germée dans la tête de Bruno Wolkowitch et s'est retrouvé, après une soirée bien arrosée, aux mains de son copain réalisateur Olivier Marchal. Résultat : cette libre adaptation de l'affaire Neyret à la fois sombre et poétique. Comme quoi, les soirées mémorables de beuveries peuvent donner naissance à de grands films.

Voici notre critique de Borderline :
On reconnaît dans ce mélange de désespérance potache la patte d'Olivier Marchal. Entre les murs de sa cellule, Blain se voit offrir comme pitance un bœuf-carotte (surnom donné aux membres de l'inspection générale des services) ! De ce fait divers, le réalisateur tire un témoignage (...) Lire la suite sur Programme.TV

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