L'ex-député M’Jid El Guerrab : « J’accepte les soutiens de tous les partis modérés »

Il avait fait les gros titres à l’été 2017. Juste après son élection comme député de la neuvième circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest), M’jid El Guerrab avait frappé un responsable local du PS à coups de casque de moto, en plein Paris, le plongeant dans le coma. Condamné en première instance en mai dernier à trois ans de prison dont deux avec sursis, et deux ans d’inéligibilité, l’ex-élu a fait appel et a conclu, depuis, un accord transactionnel avec la victime. Après l’annulation de l’élection de juin 2022, dans cette même circonscription, pour des problèmes de vote informatique, voilà M’jid El Guerrab candidat à la législative partielle organisée en avril prochain. Le parti Renaissance pourrait même le soutenir, selon le site Politico. Dans un entretien accordé à Paris Match, le Franco Marocain explique ne pas vouloir d’étiquette, mais ne refuse aucun soutien…

Paris Match. Pourquoi être de nouveau candidat dans cette circonscription alors que vous ne l’avez pas été en juin dernier ?

M’jid El Guerrab. Je ne l’ai pas été pour des raisons personnelles. Je n’étais pas dans les bonnes conditions pour repartir. Après sept mois de pause, je suis plus disponible et j’ai été beaucoup sollicité par les Français de la circonscription. Je présenterai mon bilan et mon projet bientôt, mais on a fait de belles choses, je me suis par exemple opposé en 2017 et 2018 au gel de 33 millions d’euros pour l’Agence pour l’enseignement français à l’étrange...


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