Comment l'enquêteur néerlandais Arthur Brand a retrouvé les chevaux en bronze de Hitler

Le 20 mai 2015, la police allemande procède à sept perquisitions à travers le pays. Dans le collimateur des enquêteurs : des sculptures monumentales chères au régime nazi, et plus particulièrement les deux chevaux de bronze qui se trouvaient devant l'entrée de la chancellerie d'Adolf Hitler à Berlin. En décrivant dans un livre cette "incroyable traque du dernier trésor du Troisième Reich", l'enquêteur néerlandais Arthur Brand pensait intéresser, au mieux, le marché allemand. Il était loin de se douter qu'il serait un jour traduit en 11 langues, dont le français cette semaine chez Armand Colin*. Encore moins qu'il pourrait faire saliver jusqu'au lion de la Metro-Goldwyn-Mayer, qui vient tout juste d'acquérir les droits de ses Chevaux d'Hitler. "C'est comme dans un rêve…", témoigne depuis Amsterdam le désormais fameux "détective de l'art".

Ne demandez pas à ce sympathique quinquagénaire quel acteur pourrait interpréter son rôle sur grand écran, il ne va presque jamais au cinéma. La presse mondiale l'a pourtant affublé du surnom d'"Indiana Jones" du monde de l'art. L'intéressé en rigole : "Je n'ai même pas le permis de conduire!" Et, quitte à surjouer la carte de la simplicité, insiste : "Pour être tout à fait honnête, je suis juste un gars ordinaire qui a la chance depuis une quinzaine d'années de naviguer dans un monde où se mêlent œuvres d'art et réseaux criminels."

Avec l'un plus grands flibustiers du marché de l'art, Michel van Rijn

Arthur Brand a fait de nombreuses études ...


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