Le leasing social, vraie bonne idée ou poudre aux yeux ?

42 000 euros, c’est le prix moyen d'un véhicule neuf particulier 100 % électrique, dans les catalogues de vente des constructeurs automobiles en France. Un tarif estimé par le cabinet AAAData pour l’année 2023, qui a augmenté de 8 % par rapport à l’année dernière. Alors, quand le président Emmanuel Macron a (enfin) donné le coup d’envoi du leasing social le 14 décembre, pour permettre la location de voitures électriques, pour seulement 100 euros par mois, par les foyers les plus modestes, on ne pouvait que se réjouir. Cette promesse présidentielle deviendra réalité à partir du 1er janvier 2024, avec l'ouverture des commandes. Une arme soi-disant infaillible, selon le gouvernement, pour rendre la mobilité plus écologique et plus accessible.

En effet, si la location de longue durée est le principal mode de financement et d'acquisition d'une auto pour les particuliers, c'est notamment en raison de la hausse des prix des voitures, qui évolue en sens inverse du pouvoir d’achat des consommateurs. Payer un loyer mensuel pour acquérir une voiture n’est donc plus vraiment un choix mais plutôt une nécessité.

Las ! Le leasing social aura en réalité une portée est très limitée en raison de la multiplicité des critères et conditions nécessaires pour en bénéficier. Capital vous en dresse la liste.

Primo, le plafond de revenus. Le leasing social est destiné aux personnes dont le revenu de référence par part est inférieur à 15 400 euros, ou à 39 600 euros pour un couple avec un enfant. Ainsi, (...)

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