L'assignation à résidence de Pierre Palmade à l'hôpital valable 6 mois

INFO BFMTV - L'humoriste Pierre Palmade, mis en examen pour homicide involontaire et blessures involontaires par conducteur sous l'emprise de produits stupéfiants, a été placé sous contrôle judiciaire et assigné à résidence à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif. Selon une source proche du dossier à BFMTV, cette mesure est valide pour les six prochains mois.

D'abord placé sous le régime de la garde à vue à l'hôpital de Melun, Pierre Palmade a été mis en examen jeudi pour homicide involontaire et blessures involontaires par conducteur sous l'emprise de produits stupéfiants et placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention. Celui-ci a assigné l'humoriste - qui doit également porter un bracelet électronique - à résidence au sein du service d'addictologie de l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif, dans le Val-de-Marne. Selon une source proche du dossier à BFMTV, cette décision est valable pour les six prochains mois.

Concrètement, cette mesure implique qu'au cas où Pierre Palmade devait sortir de l'enceinte de l'hôpital, ses avocats auraient au préalable à charge de demander la modification de son contrôle judiciaire, c'est-à-dire le changement de son lieu d'assignation à résidence.

Une décision contestée

La décision du juge des libertés et de la détention de placer le comique sous contrôle judiciaire a été prise en dépit des réquisitions du parquet qui réclamait sa mise en détention provisoire. Le parquet a d'ailleurs fait appel de cette mesure qui fera l'objet d'une nouvelle audience dans les jours à venir.

Le placement sous contrôle judiciaire de l'artiste a également soulevé la colère du frère de l'une de ses victimes, le conducteur touché lors de la collision. Il a estimé dans une déclaration que le choix du juge était "très absurde", ajoutant: "Cette personne a déjà eu plusieurs cas de toxicomanie et il n’a jamais eu la punition nécessaire".

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Pierre Palmade sous bracelet électronique: la famille des victimes trouve la décision "très absurde"