L'art de la guerre : ces mensonges de l'histoire ont permis de duper l'ennemi

Tromper l’ennemi peut permettre de remporter des batailles avant même qu’elles ne débutent. Si la victoire d’Austerlitz, le 2 décembre 1805, est célébrée comme un chef-d’œuvre tactique, elle tend à faire oublier que l’élément marquant de cette campagne est la manœuvre d’Ulm, qui l’a précédée d’un mois et demi : l’armée française a franchi le Rhin, couverte par d’importantes forces de cavalerie qui ont masqué son avance. Au point que le général autrichien Karl Mack pense que la Grande Armée fonce droit sur lui. En réalité, seule une partie file vers Ulm, tandis que l’autre contourne la cité par le nord. Mack réalise son erreur trop tard : Napoléon l’a coupé de ses arrières, interdisant toute retraite. Trois jours plus tard, le 20 octobre, l’Autrichien se rend avec 25 000 hommes. Des troupes qui manqueront cruellement à la bataille d’Austerlitz.

Sun Tzu, brillant général chinois du VIe siècle avant J.-C., n’écrit-il pas dans son Art de la guerre que "toute campagne guerrière doit être réglée sur le semblant" ? Au cours de la Première Guerre mondiale, lorsque les Britanniques construisent les premiers chars d’assaut, ils les baptisent landships (navires terrestres) car avec leur blindage et leurs tourelles, ils font penser à des cuirassés miniatures. Mais par crainte de l’espionnage, on leur cherche un nom plus neutre. Leur grande taille pouvant laisser penser qu’il s’agit de réservoirs d’eau potable mobiles, on les renomme tanks (réservoirs, en anglais). Leur premier déploiement (...)

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