Lance Armstrong dit avoir souffert d’un trouble de stress post-traumatique après ses aveux de dopage
Déchu en 2012 de ses sept victoires sur le Tour de France pour des infractions à la réglementation antidopage, Lance Armstrong a souffert - selon ses dires - d’un trouble de stress post-traumatique après ses aveux de dopage. C'est ce que le Texan, qui a par conséquent suivi une intense thérapie, a confié ces derniers jours au cours du podcast “The Great Unlearn”.
Le discours de Lance Armstrong vis-à-vis des thérapies a bien changé. "Ma thérapie, c’est de faire du vélo, de jouer au golf et de boire une bière", lançait l'ancien cycliste en 2014, un an après avoir confirmé s'être dopé au cours de sa carrière, dans un entretien face à Oprah Winfrey. Sauf qu'en plus de la perte de son palmarès, l'Américain a fait face à une "liste de poursuites judiciaires longue comme le bras.“
"Tout seul, dix heures par jour"
"En un claquement de doigts, je suis passé de héros à zéro”, a commenté Lance Armstrong avec le recul. "Mes revenus sont passés d’un montant exorbitant à zéro... On ne peut pas vivre toutes ces choses sans souffrir de stress post-traumatique. Lorsque les gens entendent ce mot, ils pensent immédiatement à des hommes qui ont fait la guerre et qui y ont perdu des amis, ont vu la mort de près ou ont tué des gens. Mais ce n’est pas réservé exclusivement aux soldats."
Après avoir commencé une première thérapie, Lance Armstrong s'est tourné vers "quelque chose de différent et de plus profond”. Par conséquent, l'ancien leader de l'US Postal s'est rendu dans un établissement dans le Tennessee, offrant des retraites thérapeutiques. Le séjour aura duré cinq jours. “Tout seul, en tête-à-tête, dix heures par jour. Si mes expériences antérieures ressemblaient à un pansement, celle-ci était semblable à une opération lourde", a conclu l'intéressé.
Vainqueur du Tour de France à sept reprises entre 1999 et 2005, Lance Armstrong avait pris sa retraite dans la foulée de sa dernière victoire. ll était revenu à la compétition en 2009, se retirant définitivement en janvier 2011. L'Agence américaine antidopage (USADA) l'avait fait tomber en 2012 pour dopage. L'Union cycliste internationale l'avait ensuite banni à vie du cyclisme.