Lamborghini Urus : Mansory le couvre d’or

À son lancement en 2018, l’Urus est un modèle salutaire pour Lamborghini. Cantonnée aux grands coupés sportifs (Aventador, Huracan), la marque doit à l’époque mettre un pied dans la catégorie des crossovers, et un bon. Car chez les concurrents, cette mode commence à prendre de l’importance. Maserati a sauté le pas en premier en 2016 avec le Levante. Suivi par Bentley avec le Bentayga. En attendant Rolls-Royce (Cullinan), puis plus tard Aston Martin (DBX) et Ferrari (Purosangue) Lamborghini dévoile donc sa propre interprétation d’un « crossover sportif de luxe » avec l’Urus. Un pari réussi, puisque c’est aujourd’hui la poule aux œufs d’or de la marque italienne. Il représente désormais six ventes sur dix pour la marque, qui a livré 9 233 voitures en 2022. Soit 10% plus que l’année précédente ! Comment expliquer son succès ?

Le premier crossover de Lamborghini

Malgré sa carrure de bodybuilder qui ne plaira pas à tout le monde, l’Urus est un pur produit Lamborghini. À ses lignes déjà, la marque a travaillé sur sa personnalité. Mêmes traits saillants, mêmes formes géométriques, mêmes projecteurs effilés que sur les coupés sportifs. Mais aussi même rapport à la sportivité et à la performance ! Il embarque un moteur V8 essence biturbo de 666 chevaux. Sa vitesse maximale peut atteindre les 306 km/h. Son 0 à 100 km/h est abattu en 3,3 secondes sur la version Performante. Celle-ci bénéficie par rapport à l’Urus S « de...Lire la suite sur Autoplus