Yahoo Actualités La saison des champignons bat son plein, voici les bonnes pratiques à adopter
Si les champignons sont des mets appréciés, certaines espèces n'en demeurent pas moins toxiques voire mortelles pour l'être humain. Il est donc recommandé d’être extrêmement vigilant lors de la cueillette.
Les amateurs de champignons se régalent déjà. Cette année, grâce à une météo pluvieuse au mois d'août, chanterelles, cèpes et bolets ont poussé plus vite. La cueillette a donc démarré en avance pour leur plus grand bonheur. Mais comme chaque début de saison, certains se précipitent, en ramassent des mauvais et tombent gravement malades.
Ainsi, depuis le 1er août, plus de 250 cas d’intoxications ont déjà été recensés, soit deux fois plus qu’en 2022. Ces intoxications peuvent résulter de plusieurs causes. Il peut s’agir par exemple d’une confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, parfois due à l’utilisation d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone. Ou bien d’une consommation de champignons comestibles en mauvais état, mal conservés ou insuffisamment cuits.
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Le doute n’est pas permis
Alors pour éviter ce type de situations, l’Anses, les Centres antipoison et la Direction Générale de la Santé ont rappelé les bonnes pratiques à adopter. Ils recommandent notamment de ramasser uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement. Soyez-en sûrs, car certains champignons hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles. Si vous avez le moindre doute sur l’identification d’un des champignons récoltés, ne consommez pas la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière, pharmacien ou une association de mycologie.
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En parallèle, ne donnez jamais à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants. Enfin, ne consommez pas de champignons identifiés au moyen d’une application de reconnaissance sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreurs.
Pour rappel, entre le 1er juillet et le 31 décembre 2022, 1 923 intoxications avaient été rapportées aux Centres antipoison. À noter que deux personnes ont même trouvé la mort suite à la confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique.
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