Dans l’Oise, un élève apporte un obus pour une leçon sur la Première Guerre mondiale, deux écoles évacuées

Photo d’illustration d’un démineur portant un obus datant de la Première guerre mondiale.
FREDERICK FLORIN / AFP Photo d’illustration d’un démineur portant un obus datant de la Première guerre mondiale.

FAITS DIVERS - Une leçon prise un peu trop au sérieux. Dans le département de l’Oise, à Maignelay-Montigny, un simple cours de primaire sur la Première Guerre mondiale a conduit à l’évacuation de l’établissement scolaire ce jeudi 18 avril.

La faute à un élève de CM2 qui « croyait bien faire », comme le glisse le maire de la commune, en apportant dans son cartable un véritable obus datant de la « Grande Guerre ». Et comme le rapporte l’Oise Hebdo, ce cours d’histoire dans l’école élémentaire Albert-Camus a provoqué l’intervention des démineurs. L’école maternelle Charlotte-Dussarps attenante a également été vidée pour éviter tout risque d’accident.

« Quand sa professeure a vu l’objet, elle a très bien réagi et a prévenu tout le monde », raconte encore l’édile de Maignelay-Montigny, Denis Flour. Pourtant, tout semblait partir d’une bonne intention pour cet élève d’une dizaine d’années qui pensait pouvoir aider à « illustrer la leçon d’histoire du jour ».

120 élèves évacués

Arrivés sur place après 10h du matin, les démineurs ont « agi très rapidement », permettant ainsi aux 120 élèves évacués dans une salle communale voisine de regagner les bancs de l’école moins d’une heure après l’intervention.

Secoués mais rassurés, plusieurs parents d’élèves se sont confiés au Parisien, au moment de retrouver leurs enfants pour la pause méridienne. « J’espère au moins que l’élève aura une bonne note, après toute la mobilisation qu’il a créée, même si ses parents ne doivent pas être contents… », glisse un parent d’élève. Une autre mère de famille salue le sang froid des enseignants qui n’ont pas prévu tout de suite les parents : « Ils ont bien fait d’évacuer avant de prévenir les parents, sinon on aurait tous déboulé et on aurait gêné l’intervention ».

Au journal, le maire de la commune rappelle d’ailleurs que ces trouvailles du passé −moins rare qu’on le croit− n’ont rien d’amusant et doivent impérativement être signalées aux gendarmes et pompiers, de préférence sans les manipuler avant l’intervention des autorités.

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