« L’Iris blanc », dernier tome d’Astérix, presque aussi vendu que « Asterix et le Griffon » en une semaine

Le nouvel Astérix « L’Iris blanc » rencontre un franc succès en librairie.
Riccardo Milani / Riccardo Milani / Hans Lucas via Le nouvel Astérix « L’Iris blanc » rencontre un franc succès en librairie.

BANDE DESSINÉE - Un démarrage en flèche. Depuis sa sortie le 26 octobre, le 40e album d’Astérix, intitulé L’Iris Blanc, connaît un franc succès. Avec un nombre impressionnant de 510 000 exemplaires vendus, selon le classement GFK/Livre Hebdo, cet opus fait l’effet d’un véritable raz-de-marée dans le monde de l’édition.

En seulement dix jours, L’Iris Blanc écrit par le scénariste Fabcaro et illustré par Didier Conrad s’impose en tête des ventes, devant le 11e tome Spy x Family, le 20e tome de Mortelle Adèle ou encore The Woman In Me, le livre autobiographique de Britney Spears.

Un démarrage triomphant pour la toute nouvelle aventure des irréductibles Gaulois qui s’inscrit dans la lignée d’Astérix et le Griffon, le précédant tome paru en octobre 2021. Le 39e volume s’était écoulé à 522 452 exemplaires en une semaine et s’était ensuite vendu à 1 547 576 tomes entre octobre et décembre 2021. Des chiffres légèrement moins élevés que La Fille de Vercingétorix, le 38e album dont 1 573 000 exemplaires avaient été vendus entre octobre et décembre 2019.

L’Iris blanc, une critique de la pensée positive

Édité à plus de cinq millions d’exemplaires pour le monde, dont deux millions en langue française, L’Iris Blanc raconte comment les deux Gaulois les plus célèbres du monde protègent leur village de César et de ses troupes.

Dans ce 40e opus, Astérix et Obélix sont confrontés à un certain Vicévertus. Ce personnage inspiré de Dominique de Villepin, Bernard-Henri Lévy est un philosophe adepte de la « pensée positive » qui tentera de déstabiliser le village gaulois (qui résiste encore et toujours à l’envahisseur) en utilisant la pensée positive.

« C’est un personnage qui a beaucoup de charisme, toujours dans la séduction. Il a un côté donneur de leçon, du genre ’faites ce que je dis et pas ce que je fais’. Il fallait un bel homme avec une aura intellectuelle. Pour le dessiner, j’ai proposé à Didier (Conrad), de s’inspirer de Dominique de Villepin et de Bernard-Henri Lévy » a indiqué Fabrice Caro dans un communiqué de presse de l’éditeur pour la sortie.

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