L’insoutenable légèreté d’Emmanuel Macron

Randal Kolo Muani, libérateur des Bleus face aux Diables rouges.  - Credit:Manuel Blondeau/AOP.Press/Sipa
Randal Kolo Muani, libérateur des Bleus face aux Diables rouges. - Credit:Manuel Blondeau/AOP.Press/Sipa

Désistements en faveur de la gauche, spectre d'une Assemblée nationale ingérable, menace d'une cohabitation avec le Rassemblement national… Face à cette incroyable recomposition du champ politique, Emmanuel Macron reste imperturbable, fidèle à lui-même… Dans un article, notre journaliste Mathilde Siraud raconte les coulisses hallucinantes d'une soirée qui s'est tenue à l'Élysée, après le premier tour des législatives. Au sujet de la débâcle de son camp ? « Ce n'est pas si cata que ça », minimise le président, pas troublé pour un sou semble-t-il. Le chef de l'État affiche même un optimisme un brin déconcertant. « Je peux avoir 140 (députés, NDLR) ! » se récrie-t-il. « Autour du président en ce dimanche d'élection, tous font mine d'y croire, plus ou moins », observe Mathilde Siraud. Insoutenable légèreté présidentielle, introuvable gravité…

 BLEUS CHANCEUX. Le moment était grave, lundi soir, pour les Bleus de Didier Deschamps, opposés à la Belgique (0-1), en huitième de finale de l'Euro 2024, qui se joue en Allemagne. C'est finalement à la 85e minute que les Français ont réussi à percer la défense des Diables rouges, à la faveur d'une frappe de Randal Kolo Muani, déviée dans son propre camp par le Belge Jan Vertonghen. Grâce à ce CSC, le deuxième depuis le début de l'Euro, la France file en quart de finale. Pour qui suit la sélection tricolore, il est de coutume de dire que la « chatte à DD » a encore frappé. Une manière grivoise de souligner à quel point le [...] Lire la suite