L’ex-mari de Rachel Keke condamné pour des violences conjugales

La députée sortante, candidate à sa réélection le 30 juin dans le Val-de-Marne, est séparée depuis 12 ans de son ancien mari.

JUSTICE - Elle n’a volontairement pas voulu ébruiter ce procès, qui s’est déroulé vendredi 21 juin au tribunal judiciaire de Créteil.

La députée sortante Rachel Keke, candidate à sa réélection le 30 juin dans le Val-de-Marne, y était partie civile face à son ancien mari, dont elle est séparée depuis une douzaine d’années et avec qui elle a eu trois enfants.

Celui-ci, un agent de sécurité incendie âgé de 53 ans, a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour violences conjugales, rapporte Le Parisien ce dimanche 23 juin. Six mois de prison avec sursis avaient été requis.

C’est un coup de poing, porté sur le poignet de Rachel Keke alors qu’elle mettait à la porte son ex-mari qui était entré chez elle en janvier dernier à Chevilly-Larue (Val-de-Marne), qui l’a poussée à porter plainte. Une version confirmée par les trois enfants, selon le parquet.

Si le médecin n’a pas relevé d’incapacité totale de travail physique, celui-ci a estimé que la victime avait subi un « retentissement psychologique important », vivrait dans un « sentiment d’insécurité » et ferait preuve, depuis cette scène, d’« hypervigilance », indique Le Parisien.

« J’ai connu beaucoup de soucis avec ce monsieur. Ma vie a été un enfer avec lui. Il m’a déjà mis un coup de tête », a notamment témoigné à la barre l’ancienne femme de ménage de 50 ans, figure de la grève historique de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris, qui était ensuite devenue parlementaire en 2022.

Récemment, Rachel Keke avait fait parler d’elle à l’Assemblée nationale quand elle a brandi un drapeau palestinien dans l’Hémicycle, début juin, provoquant une suspension de séance.

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