L’amour au bureau : Slack est-il le nouveau Tinder ?
Dani Coco s’est fait ghoster par son copain, six mois après le début de sa relation. Du jour au lendemain, il a arrêté de répondre à ses messages, se souvient la jeune femme de 25 ans, dans le magazine d’affaires américain Fortune.
Dani et son copain devenu fantôme ont pourtant continué de se voir tous les jours.
Il aurait été difficile de faire autrement : ils étaient collègues de travail.
Dani Coco est loin d’être la seule à avoir vécu une romance au boulot. Les jeunes travailleurs se soucient peu de l’adage qui conjure de “ne pas tremper son stylo dans l’encre de l’entreprise”, rapporte Fortune. Selon une étude de l’association de ressources humaines SHRM, près d’un tiers des travailleurs de la génération Z et des milléniaux sont ouverts aux relations amoureuses au bureau. Presque la moitié ont déjà crushé sur un collègue.
Il faut aimer le risque pour vivre une relation au travail. Si l’histoire se termine mal, il faut en assumer les conséquences : personne n’a envie de croiser son ex au bureau.
Celui de Dani a trouvé une tactique : il s’est procuré un plus grand écran d’ordinateur pour la sortir de son champ de vision. “Message reçu”, s’est alors dit la jeune femme, rapporte le média américain.
Mais le jeu en vaut souvent la chandelle, car toutes les histoires ne finissent pas comme celle de Dani Coco.
Katrina Gao, 28 ans, a rencontré l’amour sur son lieu de travail à Vancouver, rapporte Fortune. La relation avec son collègue a commencé doucement : ils ont appris à se connaître à la pause déjeuner, et autour de verres en fin de journée.
Ils sont désormais fiancés.
Pour Katrina Gao, les rencontres sont “100 % meilleures” sur le lieu de travail plutôt que sur les applications de rencontre.
Elle n’est pas la seule à penser ainsi. Comme l’explique Fortune, la résurgence des relations amoureuses au bureau coïncide avec une période de recul des applications de rencontre.
Des couples se sont toujours formés au travail, rappelle le média spécialisé. Mais, selon les données de SHRM, cette tendance est repartie de plus belle après une période de hiatus pendant la pandémie.