L’Affaire Jeanne d’Arc (France 2) - Qui était vraiment cette célèbre héroïne de l’Histoire de France ?

En 1455, vingt-quatre ans après le supplice de Jeanne d’Arc (1431), condamnée pour hérésie et relaps, débute, à Paris, son procès en réhabilitation. C’est cet épisode de l’histoire de la Pucelle d’Orléans que raconte ce film en animation 3D, produit par Program33. Une société réputée pour son savoir-faire, à qui l’on doit l’exceptionnel docu-fiction Notre Dame de Paris (diffusé le 18 décembre 2019 sur France 2). Le scénario a été imaginé par le romancier et journaliste Antoine de Meaux, en collaboration avec le réalisateur Sarry Long. Il nous fait revivre cette enquête menée par l’inquisiteur Jean Bréhal et son assistant, un jeune moine nommé Pierre Fournier, qui fait aussi office de narrateur et auquel le comédien Laurent Stocker a prêté sa voix.

LA SUPPLIQUE D’UNE MÈRE

Cette requête pour la révision du procès de Jeanne est initiée par sa famille. En 1455, Isabelle Romée, la mère de la jeune martyre, vient en Notre-Dame de Paris demander justice auprès des autorités ecclésiastiques. Dans une supplique émouvante, la vieille femme demande la nullité du procès de sa fille. Elle est accompagnée, dans cette démarche, par ses deux fils, Jean et Pierre, frères de Jeanne.

UN ENJEU POLITIQUE

Cette demande en révision a aussi des motivations plus politiques. Le roi Charles VII suit de près le dossier et l’encourage. Il n’a nullement envie que l’on affirme que le rétablissement de sa légitimité est dû à une jeune femme condamnée à être brûlée vive publiquement pour hérésie. Le monarque a intérêt à ce que l’Église blanchisse la Pucelle de tout soupçon de sorcellerie.

UN INQUISITEUR ÉCLAIRÉ

Le Normand Jean Bréhal, chargé de l’enquête, est un moine de l’ordre des dominicains. Brillant docteur en théologie, il a en charge, depuis 1452, la fonction de grand inquisiteur. Homme éclairé, il passera plus de temps à annuler des procès comme celui de Jeanne qu’à poursuivre des hérétiques.

UN PORTRAIT RÉALISTE

Grâce à la retranscription fidèle des dépositions de ses parents, amis, voisins, compagnons d’armes, on découvre des éléments de sa vie qui, parfois, contredisent la légende. Non, Jeanne n’était pas une pauvre bergère, mais la fille de paysans aisés, des notables. Ils confi...

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