L’Échine du diable (Arte) - Guillermo del Toro : " C’est un film qui contient énormément de drame humain"

Perdu dans la campagne espagnole, l’orphelinat de Santa Lucia suscite d’emblée l’effroi. Le plus inquiétant n’est pas le funeste obus planté au milieu de la cour. La vieille bâtisse est hantée par le fantôme d’un pensionnaire disparu précisément la nuit du bombardement…

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Lorsqu’il découvre le scénario de ce thriller inclassable, inscrit dans le chaos de la guerre civile espagnole et ses atrocités qui hantent à jamais l’Histoire du pays, Pedro Almodóvar jubile. Il sera le producteur de ce nouveau film dirigé par le prodige mexicain Guillermo del Toro, qui s’est imposé, depuis, comme un cinéaste majeur. À la croisée des registres (l’horreur, le conte, le fantastique, l’Histoire), esthétiquement bluffant, L’Échine du diable, sorti en 2001, vous habite longtemps. « C’est un film qui contient énormément de drame humain, très profond et personnel, mais qui essaie néanmoins d’être effrayant et de jouer sur les atmosphères », résume son auteur. En trois mots : du grand art.

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La critique de la rédaction : Mêlant suspense, surnaturel et drame historique, ce film, plusieurs fois primé au Festival de Gérardmer 2002, marie très habilement les genres. Avec un art consommé des effets et des images choc, le Mexicain Guillermo Del Toro « Blade 2 » distille crescendo le frisson jusqu'au dénouement d'une intensité qui vous glace les sangs. Note : 777

L’Échine du diable, lundi 18 septembre à 22h50 sur Arte

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