Est-ce que l'être humain évolue toujours ?

L'humain va-t-il continuer d'évoluer ou notre espèce ne subira-t-elle plus jamais de changement ? C'est notre Question de la semaine.

L'Evolution est un puissant mécanisme biologique désignant l'accumulation, au cours du temps, de variations chez une espèce. Est-ce qu'Homo sapiens est encore soumis à ce processus ? Ce qui revient finalement à se demander si l'humain va encore évoluer. C'est la question posée par Toni Lokadi sur la page Facebook de Sciences et Avenir. Et c'est notre nouvelle Question de la semaine.

L'augmentation est un terrain propice à l'Evolution

Les humains continuent bel et bien d'évoluer. Car pour que la machinerie s'arrête, il faudrait que notre génome ne soit plus affecté par aucune mutation, que notre environnement soit parfaitement stable et qu’il n’y ait pas de compétition entre les individus, expliquait dans un précédent article.

Selon une idée reçue, nous n’avons pas beaucoup changé depuis -40.000 ans sur le plan anatomique. Mais à y regarder de plus près, c’est loin d’être le cas. L’examen des crânes fossiles nous montre par exemple que notre cerveau a diminué de volume et que sa forme, également, diffère légèrement. Quant à notre stature (175 cm en moyenne pour les Européens), elle est plus élevée qu’elle ne l’était au Néolithique (162,5 cm).

Par ailleurs, l’augmentation de la population mondiale constitue un terrain propice à l’évolution de notre espèce. Dans les sociétés préhistoriques limitées, les variants génétiques (synonymes de mutations lorsque la variation est héréditaire) sont plutôt soumis au hasard — c’est la "dérive génétique". Dans les populations modernes, plus importantes, la sélection naturelle a davantage de prise.

Des freins à l'Evolution

Des exemples concrets illustrent l'évolution des êtres humains et nombreux sont les changements concernent notre réaction aux maladies : on a ainsi identifié des dizaines de gènes de résistance au paludisme ou à d’autres maladies parasitaires. Un autre exemple : , à 5.300 mètres d'altitude. Le sang de ces personnes est si visqueux qu'il bouche les machines médicales, et l'oxygène sanguin si rare qu'en bas on les [...]

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