Législatives: Emmanuel Macron affirme que les programmes des "extrêmes" mènent "à la guerre civile"
À l'instar du camp de la majorité depuis le début de cette campagne des élections législatives anticipées, le chef de l'État a pointé du doigt les "extrêmes", le Rassemblement national et La France insoumise.
Les programmes des "deux extrêmes" mènent "à la guerre civile", a affirmé Emmanuel Macron dans un podcast diffusé ce lundi 24 juin dans lequel il fustige le Rassemblement national, La France insoumise "et ceux qui les suivent".
"La réponse de l'extrême droite" en matière d'insécurité, "parce qu'elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine, c'est en ça qu'elle divise et qu'elle pousse à la guerre civile", a dit le chef de l'État dans le podcast "Génération Do It Yourself".
En face, La France insoumise propose "une forme de communautarisme... un peu électoral", "mais ça c'est aussi la guerre civile derrière, parce que c'est d'abord renvoyer des gens exclusivement à leur appartenance ou religieuse ou communautaire", a-t-il ajouté.
"La solution, elle sera jamais dans le rejet de l'autre"
"Je pense que c'est un danger et c'est pour ça que je pense que et le Rassemblement national et La France insoumise répondent à des vrais problèmes", "des vraies colères, des vraies angoisses, celles de la personne qui se dit 'on ne répond pas à mon problème de sécurité', celle qui dit 'je ne suis pas reconnue et protégée parce que je suis musulman'", a estimé le président de la République. Mais ils "répondent mal à mes yeux", "en accroissant la conflictualité et la guerre civile".
"Moi je crois qu'il y a une réponse par plus d'efficacité mais dans la République", a-t-il insisté.
"Quand on en a ras-le-bol de tout, que la vie est dure au quotidien, on peut être tenté par des extrêmes qui ont des solutions plus rapides. Mais la solution, elle sera jamais dans le rejet de l'autre", a martelé Emmanuel Macron.
Selon lui, "par rapport à ceux qui sont tentés par les deux extrêmes, ce qu'on doit faire dans les deux ou trois ans qui viennent, c'est dire 'on doit être beaucoup plus ferme, beaucoup plus fort partout où la République n'est pas au rendez-vous de la sécurité et de l'impunité'".
De même, il dit vouloir être "beaucoup plus ferme, beaucoup plus efficace partout où la République n'est pas au rendez-vous de l'égalité des chances".