Législatives anticipées 2024: Ciotti estime qu'"aucune forme de coalition" n'est possible avec Macron

Quelles alliances avant les législatives anticipées qui doivent se tenir les 30 juin et 7 juillet? Dimanche 9 juin, peu après le résultat des élections européennes qui ont vu le triomphe du Rassemblement national (RN) et de Jordan Bardella, Éric Ciotti a estimé que la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron était "la seule solution."

"Défendre nos couleurs"

Puis, le patron des Républicains, parti arrivé dimanche en cinquième position avec environ 7% des voix, a pointé que son parti irait seul sous ses "couleurs", "sans aucune forme de coalition, de coopération, de collaboration avec ce pouvoir qui a tant abîmé la France".

Une envie confirmée après lui, sur LCI, la tête de liste LR lors de ces élections européennes, François-Xavier Bellamy. "Notre message est très simple, nous allons défendre nos couleurs, comme nous l'avons fait durant cette campagne européenne. Ça suffit maintenant la confusion, les débauchages, les reniements, les contradictions permanentes... Nous avons besoin de retrouver le sens de la clarté des engagements", a-t-il expliqué.

Dans une déclaration transmise à l'AFP, après l'annonce par Emmanuel Macron d'une dissolution de l'Assemblée nationale, Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères et secrétaire général du parti Renaissance, a assuré que la majorité tendait la main aux députés s'inscrivant dans le "champ républicain".

La majorité présidentielle "donnera l'investiture" aux députés sortants "faisant partie du champ républicain" et "qui souhaitent s'investir sur un projet clair pour le pays", a annoncé le proche du chef de l'État.

Un sondage commandé en décembre 2023 par le parti de droite montrait que LR risquait, en cas de législatives anticipées, de perdre une dizaine de sièges à l'Assemblée nationale. L'enquête prédisait en moyenne 53 sièges contre les 62 députés actuels.

Article original publié sur BFMTV.com